Les Journées Internationales du Film sur l’Art : de retour ce mois-ci au Louvre !
Les Journées internationales du film sur l’art (Jifa) explorent chaque année le lien singulier qui unit le cinéma aux autres arts. Cette 16e édition reçoit l’artiste Dominique Gonzalez-Foerster pour un rendez-vous riche en projections, rencontres et mises en scène.
Rendez-vous avec Dominique Gonzalez-Foerster
Films, concert, entrez dans l’univers de Dominique Gonzalez-Foerster, plasticienne, cinéaste et vidéaste.
Dominique Gonzalez-Foerster a, en 2012, eu le Louvre pour scène de son film Belle comme le jour – qui sera projeté dans le cadre des Journées Internationales du Film sur l’Art. Elle a conçu sa programmation comme autant de perspectives thématiques et sensibles au travers de son œuvre cinématographique, élaborant, avec ses complices Emma Lavigne, Ange Leccia et Luc Lagier, des perspectives nouvelles sur la perception poétique des images.
Parmi les moments précieux de ces lectures intimes, la projection en avant-première de Christophe… définitivement, réalisé avec Ange Leccia ; une mise en lumière qui transformera l’auditorium du Louvre, en faisant lui-même un lieu d’art ; un concert d’Exotourisme, projet musical qu’elle mène avec le musicien et interprète Perez ; et une visite guidée par l’artiste au travers des collections du Louvre.
Sélection 2023 : le meilleur du film sur l’art
Une sélection de films, pour la plupart inédits, suivis de rencontres avec Mathieu Amalric, Miquel Barceló, Robyn Orlin, Melvil Poupaud, Alain Schnapp…
Pour cette édition, la sélection de films récents s’articule autour de trois focus : « le chemin de l’œuvre », « les choses de l’art » et « regards ».
Le chemin de l’œuvre
Chaque processus artistique, qu’il soit chorégraphique (Robyn Orlin), musical (Stockhausen), cinématographique (Mathieu Amalric, Charles de Meaux),) ou pictural (Albert Oehlen), est un long chemin serpentant entre l’accomplissement d’un désir et l’acte de résistance.
Les choses de l’art
La nature morte, objet de la récente exposition « Les Choses. Une histoire de la nature morte » au Louvre, a notamment servi de prétexte pour transfigurer les objets « par la magie du rendu » et faire émerger, comme le fit Arcimboldo, de nouvelles formes en les assemblant ou, comme chez Cézanne, pour libérer la touche et renouveler, par le traitement des formes et des couleurs, la représentation du réel.
Regards
Quel regard portent les cinéastes sur le passé, qu’il s’agisse de l’Antiquité en contemplant, comme le fait Filippos Koutsaftis, un palais minoen oublié ou de jeunes artistes déambulant parmi les œuvres du musée du Louvre ?
[Source communiqué de presse]
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