Partez au Brésil avec “Ilha Grande”, la nouvelle exposition de Quentin DMR
La Galerie Artistik Rezo a le plaisir d’inviter Quentin DMR pour sa nouvelle exposition “Ilha Grande”, visible du 3 février au 1er mars. Ilha Grande appelle à la confrontation : un face-à-face plastique mettant en scène le bleu d’une mer subtropicale et le vert d’une jungle montagneuse.
C’est l’impact de l’homme sur la nature dans une temporalité passée, présente et à venir que ce travail bichromatique questionne.
Quelle est la multiplicité des environnements que l’homme peut laisser dans son sillon, en choisissant de préserver ou de piétiner ce qui l’entoure ?
De la préservation à la destruction, de la présence à la trace, de la mer au ciel en passant par la terre, l’exposition « Ilha Grande » interroge le vécu et scrute le devenir, dans une approche contemporaine et graphique.
Composées de sérigraphies uniques assemblées en plusieurs couches, les œuvres révèlent les multiples facettes d’une matière première dupliquée.
Inspiré par son voyage sur l’île de Ilha Grande au Brésil, le travail de Quentin DMR prend vie au travers d’une matière photographique sérigraphiée sur papier grand format.
À propos d’Ilha Grande
Ilha Grande est une île située au large des côtes de l’État de Rio de Janeiro, au Brésil. Nommée Ipaum Guaçu par les Tamoios et Tupinambas, elle fait partie de la municipalité d’Angra dos Reis et reste largement sous-développée. Le plus grand village de l’île s’appelle le Vila do Abraão et compte environ 3 000 habitants. Les natifs d’Ilha Grande sont appelés les badjecos, caiçaras ou encore ilhéus.
Ilha Grande est l’un des vestiges les plus intacts de la forêt tropicale humide atlantique du Brésil, faisant de ce dernier l’un des écosystèmes les plus riches au monde. En tant que point chaud pour la biodiversité et la conservation, l’île abrite certaines des plus grandes populations restantes ainsi que de nombreuses espèces en voie de disparition. Les mers autour de l’île, qui sont également protégées, présentent une convergence unique de la vie marine tropicale, subtropicale et tempérée.
Classée au patrimoine mondial de l’Unesco, Ilha Grande fait figure d’exemple au Brésil. En 30 ans, l’île a pu préserver une faune et une flore exceptionnelles.
Mais ce paradis était autrefois un enfer : 20 000 esclaves y travaillaient dans les champs de canne à sucre.
En 1903, profitant de son isolement insulaire, le gouvernement brésilien décide de construire sur l’île la grande prison à haute sécurité de Dois Rios pour les grands criminels.
Pendant près d’un siècle, l’île fût l’Alcatraz brésilien. Un millier de détenus purgeaient leurs peines dernière ses murs. De cette époque, il ne reste plus que des ruines qui confèrent un certain mystère au petit village de Dois Rios. Surnommée le chaudron du diable, la prison a été détruite en 1994.
[Source : communiqué de presse]
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