Symo Reyn et Rami Khalifé – Deux virtuoses sur la scène de l’IMA pour Les Arabofolies
Une même soirée, deux virtuoses sur la scène de l’IMA ! Mon premier est le kanouniste jordanien Symo Reyn et son dernier album A Time Between Birth and Chaos. Mon second, le compositeur Rami Khalifé, qui interprétera son dernier opus Lost sur les images du film de François Rousseau.
Et mon tout, deux enchanteresses et poétiques explorations musicales, qui s’achèveront sur un temps d’échange avec les artistes.
Part I : A Time between Birth and Chaos de Symo Reyn
Symo Reyn a commencé à dompter les 78 cordes du kanoun, cette cithare orientale, à l’âge de 5 ans. Le virtuose jordanien en a appris la grammaire naturelle, mais a aussi confronté son savoir avec les musiques classiques et contemporaines occidentales. On l’a vu notamment collaborer avec le musicien franco-syrien Abed Azrié et composer pour le cinéma. Sa grande curiosité sonore, sa soif de terres vierges l’ont poussé à développer une approche contemporaine et à associer à son précieux instrument une technologie de pointe (capteurs, pédales et informatique). Son album A Time Between Birth and Chaos, sorti fin 2021, fait la jonction entre le passé lointain et le futur, l’harmonie éthérée et le bruitisme interrogateur. Une exploration poétique où l’inconnu et l’intime s’entremêlent en un récit tout à la fois inédit et universel ; nul doute que ce concert restera gravé dans les mémoires.
Part II : Lost de Rami Khalifé et François Rousseau
Fils de Marcel Khalifé, icône de la chanson arabe au Moyen-Orient, le pianiste et compositeur Rami Khalifé est né à Beyrouth en 1981. L’ensemble de son travail se nourrit de son vécu à Beyrouth pendant la guerre du Liban, et de son brutal exil à Paris à l’âge de 8 ans. Il interprétera son dernier opus, Lost (2018), et improvisera sur les images du film de François Rousseau. « Lost est le travail le plus personnel que Rami ait jamais composé, commente ce dernier. […] Pour le film, son piano d’enfance a été installé au sommet d’un immeuble en construction, non loin de Byblos, sur une plateforme ouverte dominant la mer avec Beyrouth au loin. La caméra a capturé ces instants lumineux ou Rami a interprété son album. À ce dispositif se superpose une sorte de “road movie”. Traversant le Liban, attentif au regard de Rami, ma caméra a enregistré des rencontres, tous les contrastes du pays…» Ce concert sera suivi d’un « bord plateau », séance de questions-réponses avec les artistes.
Source : communiqué de presse]
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