Rencontre avec Sally : le début de sa carrière, ses doutes, la sortie de “Prisonnière”, ses rêves pour le futur
A l’occasion de la sortie de son tout premier album “Prisonnière” le 08 Avril prochain; Sally, la jeune artiste en pleine émergence évoque pour Artistik Rezo ses pensées et ses expériences depuis le début de sa carrière.
Parlons d’abord de ton prochain et premier album : tu as hâte de sa sortie ?
Oui j’ai hâte, j’ai hâte mais je sais pas si c’est dans le bon sens ou non… J’ai surtout hâte de m’en débarrasser (rire) et en attendant je me tape des maux de ventre. Mais évidemment j’ai hâte, il y a la pression du nouvel album, ça m’a pris du temps à le faire et il était temps qu’on le sorte!
Ton dernier EP “Pyaar” parlait surtout d’amour comme le dit si bien son titre : mais de quoi va parler ton prochain album ?
Alors “Prisonnière” va également parler d’amour ça c’est sur! Car c’est toujours un thème compliqué et important dans ma vie et surtout qui parle à tout le monde, l’amour est universel. Ensuite ça va parler d’adoption, de dépression, d’agression sexuelle et un peu de plein de chose d’autres.
Ça sera donc un album sur tes expériences de vie, qu’elles soient positives ou non ?
Tout à fait! ça a été un travail un peu intense d’autant plus que je me rends compte qu’après la sortie de cet album tout le monde connaîtra la globalité de ma vie et je n’aurais plus de secret pour personne. Mais si cela peut aider des personnes alors ça me va.
As- tu eu des inspirations particulières ?
Alors pas du tout, c’est vrai que personnellement, j’ai l’habitude de recevoir des prods et je m’enregistre dessus après, je fais mes maquettes… Parfois je suis en studio, mais je ne donne aucune directive : fais ce que tu as envie de faire et moi je m’incruste dessus !
Tu as commencé par interpréter des chansons en cover sur les réseaux et aujourd’hui tu interprètes tes propres chansons, tes propres textes, ressens-tu une différence quand tu les chante ?
Complètement, il y a une différence. Après, dans mon prochain album, deux chansons n’ont pas été écrites par moi mais par A2H et mine de rien, ça fait du bien de voir et de chanter avec une autre vision. Je ne sais pas si je réitérerai mais en tout cas ça fait du bien d’avoir ce nouvel air frais.
Préfères-tu être sur scène ou en studio ?
Aucun des deux, (rire) je préfère tourner les clips et faire les shooting photo mais si je devais choisir ça serait quand même la scène.
J’ai remarqué un gros travail d’esthétique visuelle dans tes clips ou dans tes photos, est-ce une envie de ta part ?
Oui tout à fait… Au début, je ne pensais pas en faire mon métier du tout! Quand j’étais jeune, comme tout le monde je voyais les clips à la télé je trouvais ça trop incroyable. Je trouve que le clip ça change beaucoup une musique : ça fait tout.
Qu’est ce que ça t’a fait de performer seule devant tout un Zénith ?
En fait, on a fait une rencontre avec Angèle à Nantes et deux jours après on nous a annoncé la date au Zénith… Toute l’équipe était ultra troublée mais excitée. On s’est dit : “bon écoute quand faut y aller, faut y aller”. Je me souviens quand on est arrivé sur scène, on ne pouvait pas encore voir le public et j’ai commencé ma chanson en m’imaginant qu’il y avait trois personnes. Là, la vidéo s’arrête, j’entend tout le bruit, le rideau se lève et je vois que la salle est pleine quoi ! (rire) J’ai commencé à trembler de tout mon corps et puis après ça a été trop cool. C’était une superbe expérience on s’est retrouvés dans le tourbus d’Angèle, qui avait de très bon conseils et son équipe était trop gentille.
Quand tu performes : arrives-tu à regarder le public ou tu poses ton regard plus loin ?
Au début je ne regardais personne parce que si tu croises le regard d’une personne blasée tout devant… la honte! Je vais être déconcentrée… Mais bon j’ai grandi et ça va beaucoup mieux… en plus je suis myope donc je vois rien (rire).
Il y aurait une salle de concert dans laquelle tu aimerais particulièrement jouer ?
L’Olympia ou le Trianon parce que c’est des classiques!
Ton succès rapide t’a complètement propulsé au devant de la scène et cela malgré que tu ne pensais pas en faire ton métier à la base : comment as-tu réussi à gérer ce changement immédiat?
Au début j’étais jeune, j’étais grave dans ma bulle et je réalisais pas encore que c’était mon métier… En plus j’avais tout de suite des grosses attentes et je me posais plein de questions comme si je trouverais toujours des trucs à dire mais une fois que tu comprends que c’est ton métier il y a tout de suite plus de choses à gérer et à bien faire. Effectivement, mes humeurs rentraient beaucoup trop en jeuJe ne voulais pas qu’on me dise non comme si j’avais 3 ans je pouvais me mettre en colère si on ne voulait pas faire ce que je voulais faire mais ça c’est vraiment du passé, j’ai grandi et moi même je me dis souvent non.
Penses tu continuer dans cette voie ?
Oui oui, je pense bien continuer dans cette voie, après je ne sais pas si je chanterai toujours peut être que je serais dans un label ou que j’écrirais pour les autres. Même si je perdure pas dans ce que je fais, j’aurais toujours l’envie de toucher à ce milieu artistique.
Propos recueillis par Eva Mackowiak
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