La vie céleste – Mozart et Mahler à retrouver à la Philharmonie de Paris
Emmanuel Tjeknavorian, qui a tâté du propre violon de Mozart, retrouve son Stradivarius pour affronter l’ultime concerto d’Amadeus. Case Scaglione relaie pour sa part l’utopie d’une existence heureuse selon Mahler, avec l’Eden en ligne de mire.
Trop jeune pour un adieu ? Et pourtant, le 20 décembre 1775, c’est un Mozart de dix-neuf ans qui met la double barre à son Cinquième Concerto pour violon, genre auquel il ne reviendra plus. Avec son rondo alla turca dont quelques notes semblent tirées du ballet Les Jalousies du harem K 135a, il rayonne d’un soleil radieux autant qu’il chante d’une poésie subtile.
Cent vingt-cinq ans plus tard, c’est Joseph Haydn et Franz Schubert que parodie la Symphonie n° 4 de Gustav Mahler, avant de désaccorder son crincrin pour une danse macabre tantôt railleuse tantôt elfique. Un finale en forme de Lied emprunté au Wunderhorn couronne de poignantes variations, qui entrevoient déjà le Paradis. Ciel !
[Source : communiqué de presse]
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