“Galleria”, l’exposition d’Eva Jospin à retrouver au Musée de la Chasse et de la Nature
Dix ans après avoir fait l’acquisition de la Forêt d’Eva Jospin, le Musée de la Chasse et de la Nature donne carte blanche à l’artiste à l’occasion de la saison hivernale 2021/2022, lui demandant d’investir les lieux de ses œuvres récentes, auxquelles s’ajoute une création nouvelle : la Galleria dont l’exposition tire son titre.
Il y a dix ans déjà, le Musée de la Chasse et de la Nature faisait l’acquisition de la Forêt d’Eva Jospin. Première œuvre de l’artiste à entrer dans une collection muséale, cette Forêt suscite encore et toujours chez qui s’en approche, curiosité et émerveillement.
En carton brut, découpée, échevelée, l’œuvre de prime abord impénétrable s’offre telle une porte ouverte à toutes les rêveries et les suppositions. Exposée sous les combles de l’hôtel de Mongelas, c’est une tranche de merveilleux que le musée propose à ses visiteurs, une forêt de conte de fée ou de cauchemar au gré des projections de chacun.
Pour célébrer cette décennie, le musée a donc donné carte blanche à Eva Jospin. Pergola, nymphée et cénotaphe ponctueront les salons de peinture, des lianes et des plantes éphémères s’insinueront sous les combles tandis que Galleria se déploiera dans la salle d’exposition temporaire du musée.

© Béatrice Hatala
Dans cette création, un long et monumental passage voûté où architecture et nature sont indissociables et que le visiteur est invité à traverser, on identifie les thématiques chères à l’artiste ; celle des jardins baroques italiens, des rocailles fantaisistes du XVIIIe siècle et des grottes féériques. On y décèle aussi son admiration pour les studiolos de la Renaissance, les cabinets de savants et d’érudits chargés d’objets et de Naturalia, de représentations microcosmiques de la nature, fragiles et précieuses à la fois.
Devenu son matériau signature, le carton se fait pierre l’espace d’un mur immense ou celui d’une voûte, puis futaie et taillis autour de Galleria, enfin dentelle, orfèvrerie et marqueterie à l’intérieur des caissons qu’Eva Jospin envisage comme autant de sculptures à découvrir. Plus qu’une exposition, c’est un monde en soi que le visiteur est invité à pénétrer, au cœur de l’expérience esthétique et immersive que propose notamment l’œuvre Galleria.
[Source : communiqué de presse]
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