“Mauvaise petite fille blonde”, écrit et mis en scène par Pierre Notte
Un comédien. Des lumières. Le rythme, le rythme et le rythme. Et cette petite fille, fragile, qui s’engouffre malgré elle dans la voie d’une sorte de terreur…
Elle a moins de dix ans, petite fille blonde, enfant sage, qui marchait tout en regardant les nuages mais qui shoote dans la coupelle d’une mendiante…
“Je n’ai pas fait exprès. J’aurais fait exprès je le dirais, je le dirais que j’ai fait exprès mais là je n’ai pas fait exprès. Non je n’ai pas fait exprès je ne suis pas une méchante fille”
On l’accuse quand même. La situation d’injustice où elle se noie, la culpabilité où on la plonge, la honte où elle se morfond, vont faire d’elle une méchante fille. Ça va germer, dégénérer en elle. Elle va décider de venger la France toute entière. Bientôt, il est possible qu’elle shoote dans les coupelles des mendiantes, mais cette fois, elle le fera exprès, et de plus en plus, avec rage. Méchante fille devenue, elle ne craindra plus les jugements ni les accusations, à quoi bon ? Puisque le monde tout entier semble basé sur l’injustice.
La bête immonde, en elle féconde, va croître et se déployer “gentiment”.
[Source : communiqué de presse]
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