“D’un lit l’autre” : Frida Kahlo aux Plateaux sauvages
Tünde Deak a travaillé en résidence la saison passée aux Plateaux Sauvages pour explorer différents enjeux du spectacle avant sa création. Une question commune se pose : comment Frida, empêchée, alitée, paralysée peut prendre de la place, sa place, alors même qu’elle ne peut pas bouger ?
Frida Kahlo se réveille. Elle ne sait pas où elle est mais elle a l’habitude. Elle a passé une grande partie de sa vie alitée chez elle à Mexico ou dans des hôpitaux. Elle compte jusqu’à trois et ouvre les yeux, c’est son rituel. Mais aujourd’hui elle n’est pas sûre. Elle est rattrapée par la fatigue, des visions l’envahissent, des souvenirs lui reviennent. Elle invente des chansons, cite de mémoire des extraits de son journal… Le dédoublement est au coeur du travail de Frida Kahlo. Aux côtés de la comédienne, une deuxième présence silencieuse est interprétée par une danseuse contorsionniste. Un corps frêle et un corps virtuose côte à côte, comme si la langue et le corps pouvaient se dissocier. Et si, cette fois, Frida était vraiment morte ?
[Source : communiqué de presse]
Articles liés
“Chaque vie est une histoire” : une double exposition événement au Palais de la Porte Dorée
Depuis le 8 novembre, le Palais de la Porte Dorée accueille une double exposition inédite, “Chaque vie est une histoire”, qui investit pour la première fois l’ensemble du Palais, de ses espaces historiques au Musée national de l’histoire de...
“Les Imitatueurs” à retrouver au Théâtre des Deux Ânes
Tout le monde en prend pour son grade, à commencer par le couple Macron dans un sketch désormais culte, sans oublier Mélenchon, Le Pen, les médias (Laurent Ruquier & Léa Salamé, CNews…), le cinéma, la chanson française (Goldman, Sanson,...
La danseuse étoile Marie-Agnès Gillot dans “For Gods Only” au Théâtre du Rond Point
Le chorégraphe Olivier Dubois répond une nouvelle fois à l’appel du Sacre. Après l’opus conçu pour Germaine Acogny en 2014, il poursuit, avec For Gods Only, sa collection de Sacre(s) du printemps qu’il confie cette fois-ci à la danseuse...