Les fresques de l’hiver qu’il ne fallait pas manquer
Les principaux lieux de l’art et de la culture restent peut être fermés mais les artistes n’arrêtent pas d’illuminer nos rues malgré le confinement et/ou le couvre-feu. Retour sur les fresques réalisées cet hiver que vous avez peut-être ratées.
1- Rero, CENTQUATRE-PARIS (France)
Connu pour l’utilisation de la police Verdana, noir et blanc, barrée sur les murs et dans les galeries du monde entier, il l’utilise ici pour dénoncer sur la façade du CENTQUATRE-PARIS le sort réservé au monde de l’art et de la culture depuis près d’un an.
Plus de contenu sur l’Instagram de l’artiste.
2- SAYPE, Cape Town (Afrique du Sud)
7 600m2, trois œuvres, trois quartiers, une ville : la 9e étape du projet Beyond the wall, la plus grande fresque humaine au monde. Les mains gigantesques symbolisent ici la volonté de réconciliation de Neslon Mandela en reliant, au-delà des inégalités sociales et économiques, les trois districts de Sea Point, Philippi et Langa.
Plus de contenu sur l’Instagram de l’artiste.
3- Madame, Paris (France)
Alliant si bien l’image langage, les œuvres de Madame sont toujours bienveillantes, souvent malicieuses, elles enchantent nos rues et nos vies. Le 14 février dernier elle inaugurait le dernier M.U.R, une nouvelle vitrine pour l’art urbain à Paris.
Plus de contenu sur l’Instagram de l’artiste.
4- Zest, Pérols (France)
L’artiste Zest, du sud de la France inaugurait le mois dernier la nouvelle saison du M.U.R Pérols avec une fresque de 40 mètres de long, comme un infini de formes et de couleurs.
Plus de contenu sur l’Instagram de l’artiste.
5- Borondo, Boulogne-Sur-Mer (France)
Finissons en beauté avec la fresque de Borondo, élue plus belle réalisation de l’année par le site trompe-l-oeil.info. Poète de rue, Borondo est à la recherche du sacré, il aime sonder l’âme et représenter des personnages et des scènes de vie qui dialoguent avec le lieu. Ici les marches deviennent une véritable métaphore de la vie chargées d’images mythologiques.
Plus de contenu sur l’Instagram de l’artiste.
Propos de Clara Journo
Articles liés
“Tant pis c’est moi” à La Scala
Une vie dessinée par un secret de famille Écrire un récit théâtral relatant l’histoire d’un homme, ce n’est pas seulement organiser les faits et anecdotes qu’il vous transmet en une dramaturgie efficace, c’est aussi faire remonter à la surface...
“Un siècle, vie et mort de Galia Libertad” à découvrir au Théâtre de la Tempête
C’est Galia Libertad – leur amie, leur mère, leur grand-mère, leur amante – qui les a réunis pour leur faire ses adieux. Ce petit groupe d’amis et de proches, trois générations traversées par un siècle de notre histoire, se retrouvent...
“Chaque vie est une histoire” : une double exposition événement au Palais de la Porte Dorée
Depuis le 8 novembre, le Palais de la Porte Dorée accueille une double exposition inédite, “Chaque vie est une histoire”, qui investit pour la première fois l’ensemble du Palais, de ses espaces historiques au Musée national de l’histoire de...