0 Shares 834 Views

“À fleur d’eau” : le premier solo-show parisien de Veks Van Hillik à la galerie Glénat

La galerie Glénat présente le premier solo-show parisien de Veks Van Hillik, un artiste du mouvement Lowbrow déjà renommé en France comme à l’étranger. Pour cette exposition À fleur d’eau, la galerie présente environ 70 œuvres de petits, moyens et grands formats – œuvres sur papier, peintures, triptyques… À découvrir du 4 au 27 mars.

On y découvre le talent d’un amoureux du dessin, passionné par la faune et la flore, fasciné par l’étrangeté du bestiaire que l’on trouve dans la peinture flamande. A l’encre, à l’acrylique ou à la bombe sur des murs en version XXL, Veks Van Hillik laisse libre cours à son imagination sans limite. Il donne vie à un univers onirique peuplé d’êtres improbables, de créatures hybrides, mi-homme, mi-baleine, de poissons flanqués de bras et de jambes, et autres monstres fantastiques. Un subtil mélange entre candeur et noirceur, comme une fenêtre ouverte sur ses mondes intérieurs.

Déployant à l’infini son art de l’anthropomorphisme, Veks Van Hillik affirme son attrait pour une esthétique baroque, dark, et livre un regard critique sur la nature humaine. Il se joue de la frontière entre la vie et la mort à travers ses vanités et lapins écorchés, renoue avec l’iconographie de la danse macabre pour composer un monde à part où tout est permis, où la Grande Faucheuse s’apprivoise. Si l’influence de la peinture classique et les symboles religieux innervent son travail, il se plaît aussitôt à les désacraliser, guidé par son goût pour le surréalisme, le bizarre voire l’irrévérence.

Veks Van Hillik – “Les Deux Pieds dans l’Amer” – Acrylique 200×135 – 2019

À propos de l’artiste

Veks Van Hillik est né en 1988 dans un petit village du sud-ouest de la France. Très vite, sous l’impulsion de ses frères aînés, il ne quitte plus le crayon des mains et c’est dans la nature qui l’entoure que son inspiration première prend sa source.

Veks Van Hillik développe un style onirique et surréaliste, marqué par les grands maîtres des siècles passés : de Bosch à Dali, en passant par Le Caravage, Ingres, Gustave Doré ou Breton. On retrouve aussi dans son dessin des influences plus contemporaines liées à la pop culture, aux jeux vidéo, à la BD, au manga, à la culture du graffiti et à l’imagerie du tatouage.

Depuis 2010, date de sa première exposition à Toulouse où il vit et travaille, il a acquis une renommée internationale, on a pu admirer son travail à la MondoPop Gallery à Rome (Italie) en 2012 ou encore au Palazzetto dello Sport à Salerno en 2013, à la GristleTattoo Gallery à Brooklyn (New York) ou bien à l’Auguste Clown Gallery de Melbourne (Australie). Infatigable performer, il imprime régulièrement sa marque sur les murs des villes. Connu pour ses fresques monumentales à Grenoble notamment, il a investi le Mur Oberkampf à Paris en janvier 2021.

L’artiste sera présent toute la journée du 4 mars à la Galerie Glénat sur la vitrine de laquelle il réalisera un live drawing à partir de 16h.

[Source : communiqué de presse]

Articles liés

“Chaque vie est une histoire” : une double exposition événement au Palais de la Porte Dorée
Agenda
52 vues

“Chaque vie est une histoire” : une double exposition événement au Palais de la Porte Dorée

Depuis le 8 novembre, le Palais de la Porte Dorée accueille une double exposition inédite, “Chaque vie est une histoire”, qui investit pour la première fois l’ensemble du Palais, de ses espaces historiques au Musée national de l’histoire de...

“Les Imitatueurs” à retrouver au Théâtre des Deux Ânes
Agenda
53 vues

“Les Imitatueurs” à retrouver au Théâtre des Deux Ânes

Tout le monde en prend pour son grade, à commencer par le couple Macron dans un sketch désormais culte, sans oublier Mélenchon, Le Pen, les médias (Laurent Ruquier & Léa Salamé, CNews…), le cinéma, la chanson française (Goldman,  Sanson,...

La danseuse étoile Marie-Agnès Gillot dans “For Gods Only” au Théâtre du Rond Point
Agenda
67 vues

La danseuse étoile Marie-Agnès Gillot dans “For Gods Only” au Théâtre du Rond Point

Le chorégraphe Olivier Dubois répond une nouvelle fois à l’appel du Sacre. Après l’opus conçu pour Germaine Acogny en 2014, il poursuit, avec For Gods Only, sa collection de Sacre(s) du printemps qu’il confie cette fois-ci à la danseuse...