Participez à la publication du livre Naturalia II de Jonk
Après la publication du premier volume de Naturalia en 2018, Jonk, photographe de lieux abandonnés repris par la nature, fait appel au financement participatif afin de publier Naturalia II. Une série photographique intitulée “Naturalia : Chronique des Ruines Contemporaines”, qui a pour but d’interroger la relation entre l’Homme et la Nature.
Loin d’être pessimiste, et à une époque où la domination de l’Homme sur la Nature n’a jamais été aussi extrême, cette série cherche aussi et surtout à éveiller les consciences. L’Homme construit, l’Homme abandonne, à chaque fois pour des raisons qui lui sont propres. La Nature n’a que faire de ces raisons ; une chose est sûre, quand l’Homme part, Elle revient et Elle reprend tout.
Pour ce second volume de Naturalia, Jonk a choisi l’autoédition ; il contiendra 221 photos réalisées dans 17 pays. Ce second volume a pris en compte les remarques revenues le plus souvent au sujet du premier ; cette édition sera en français et en anglais, et toutes les photos seront légendées.
La préface de Naturalia II est signée Yann Arthus-Bertrand, en voici un extrait :
“Quand j’ai rencontré Jonk pour qu’il me présente son projet, j’ai senti la passion qui l’anime, l’obsession même. J’aime les gens passionnés, ce sont eux qui font avancer les choses. […] Ce que fait Jonk avec son travail Naturalia porte un message fort : montrer à quoi ressemblerait la Terre si l’Homme venait à disparaître. Ce message pourrait être apocalyptique. Or la manière utilisée ne l’est pas du tout. En choisissant soigneusement les lieux qu’il montre, Jonk se sert de la beauté pour faire passer son message. La sobriété des cadrages pousse encore plus ce message. Jonk s’efface derrière ce qu’il montre. Une belle photo, simple, sans artifices, supplante tous les discours, permet d’avertir qu’il y a urgence, que la menace est réelle, que l’Homme tient son avenir entre ses mains, qu’il est trop tard pour être pessimiste et que l’heure est à l’action. Grâce à son travail, il essaie de faire prendre conscience qu’il est urgent de se mobiliser. Il veut amener l’écologie au cœur des consciences. Tellement d’images circulent qu’elles ne nous étonnent plus, les ravages des cyclones, les incendies de forêts, il est dur de toucher et ses photos amènent un angle intéressant et méritent d’être diffusées. Tout le monde ne peut pas être bon photographe, mais si vous avez ce sens du cadrage, qui est quelque chose d‘assez inné, alors ce n’est pas très difficile de faire de bonnes photos. Jonk a ce sens du cadrage. […] Jonk s’engage à sa façon, en parcourant les lieux abandonnés par l’Homme et repris par la Nature et en les diffusant accompagnés d’un discours écologique. Cet engagement le rend heureux. L’engagement rend heureux ! Il aime ce monde et il n’y a que l’amour qui sauvera la vie sur Terre.”
Participez ici au financement de Naturalia II
À propos de l’artiste
Jonk parcourt le monde à la recherche de lieux abandonnés. Aujourd’hui, il en a visité plus de mille-cinq-cents, dans une cinquantaine de pays sur quatre continents.
Avec le temps, son intérêt se concentre sur ce qui lui est apparu le plus fort dans ce vaste sujet de l’abandon : les lieux repris par la Nature. Il est poétique, presque magique, de voir cette Nature reprendre ce qui a été sienne, réintégrer par des fenêtres cassées, des fissures, les espaces construits par l’Homme puis délaissés, jusqu’à les engloutir totalement.
Ce thème s’est imposé à lui naturellement de par la conscience écologique qui l’anime depuis son plus jeune âge et la force du message qu’il porte : la question de la place de l’Homme sur Terre, et de sa relation avec la Nature. Elle est plus forte, et quoi qu’il advienne de l’Homme, Elle sera toujours là.
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