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Mon Premier Festival 2020, le festival de cinéma jeune public revient du 21 au 27 octobre

20 octobre 2020
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Initié par la Ville de Paris et produit par l’association « Enfances au cinéma », Mon Premier Festival se déroule chaque année pendant les vacances de la Toussaint. Il réunit un public de plus en plus large, avec plus de 36 000 festivaliers en 2019. Du 21 au 27 octobre 2020, ce sont plus de 300 projections et animations qui sont proposées au jeune public, au tarif unique de 4 € la séance.

Avec Mon Premier Festival, la Ville de Paris est particulièrement heureuse d’offrir aux enfants leur retour en fanfare dans les salles de cinéma.
Pour sa seizième édition, le programme du festival sera particulièrement riche et festif avec plus de 100 films, des avant-premières et des rencontres prometteuses avec des personnalités du cinéma. Le thème phare du festival, “Un autre monde”, invitera petits et grands à ouvrir les fenêtres de l’imaginaire, découvrir des contrées lointaines et s’enrichir de la différence.
Les petits cinéphiles parisiens et franciliens partiront avec leurs familles à la découverte des pépites du cinéma coréen, des ciné-concerts inédits ou encore des somptueux films du réalisateur Joann Sfar, que le festival met à l’honneur cette année. Pour les plus impatients, plusieurs œuvres axées sur le sport introduiront à l’ambiance des Jeux olympiques de 2024. Enfin, comme chaque année, des films cultes tels que Beetlejuice, Les Goonies, Wallace & Gromit, seront à découvrir et redécouvrir sans modération.

Anne Hidalgo

Bérénice Bejo, marraine de l’édition 2020

Discrète, généreuse, spontanée, Bérénice Bejo, actrice franco-argentine, a grandi dans un milieu où ses parents cinéphiles l’ont encouragée à lire, à voir des expos et des films. “On ne regardait pas la télé, raconte-t-elle, mais la collection de films que mon père enregistrait sur son magnétoscope. Il devait avoir trois mille cassettes vidéo ! Mon père nous les faisait choisir et on se réunissait en famille pour les regarder tous les samedis soir. C’était un vrai moment de partage, personne n’était isolé sur une tablette !” Des comédies musicales aux films d’action en passant par les grands films romantiques, Bérénice Bejo dévore tout, de Certains l’aiment chaud de Billy Wilder, à E.T., l’extra‐terrestre de Steven Spielberg. “J’étais passionnée par les histoires d’amour, et mon père cherchait toujours un bon prétexte pour que je ne vois pas la scène du baiser !” Sur son cahier d’écolière, à 6 ans, elle écrit “profession future : comédienne” !
Après avoir été inscrite dans un cours de théâtre, elle décroche des rôles en jouant tout autant dans des comédies que des drames. En 2006, le film OSS 117 : Le Caire, nid d’espions, de Michel Hazanavicius, marque une ascension dans sa carrière, aujourd’hui balisée par deux consécrations : un César pour The Artist (Michel Hazanavicius) en 2012 et un prix d’interprétation à Cannes pour Le Passé (Asghar Farhadi) en 2013. “J’ai conscience de la fragilité de mon métier, où il faut avoir une grande force de caractère pour s’imposer. J’ai beaucoup de chance !”
À ses enfants, âgés de 9 et 12 ans, elle transmet son goût du cinéma, en les guidant sans jamais les forcer. “Les enfants, avec les outils qu’ils ont aujourd’hui, se construisent leur culture propre. C’est leur jardin secret. Mais si on peut leur offrir autre chose que ce qu’ils voient habituellement, moins manichéen, plus lent ou même en noir et blanc, ils oublient complètement ce qui pouvait les rebuter au départ. Le cinéma ne peut se découvrir qu’avec plaisir, c’est la seule façon d’y entrer, et mon plus grand bonheur de marraine sera de lire les émotions sur le visage des enfants, des pleurs au rire… ça, c’est génial !”

Ses 3 films coup de cœur

E.T., l’extra-terrestre de Steven Spielberg. “Avec ces enfants qui partent à vélo, ça parle de liberté, c’est aussi comprendre qu’il faut voir plus loin que soi.”

The Host de Bong Joon-ho. “La poésie de ce film est une vraie claque, avec ce monstre qu’on a envie de rencontrer, c’est un véritable voyage sensoriel”.

Les Temps modernes de Charlie Chaplin. “C’est fou comme ce film n’a pas vieilli, j’adore voir ma fille marcher comme Charlot, c’est touchant, intelligent, poétique !”

14 lieux dont 12 salles Art et Essai partenaires

le Luminor Hôtel de Ville (4e), le Studio des Ursulines (5e), l’Archipel (10e), le Louxor (10e), le Majestic Bastille (11e), l’Escurial (13e), le Chaplin Denfert (14e), l’Entrepôt (14e), le Chaplin Saint-Lambert (15e), le Majestic Passy (16e), le Cinéma des cinéastes (17e), le MK2 Quai de Seine (19e), le Forum des images (1e), la Gaîté Lyrique (3e).

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Retrouvez toute la programmation en détail du festival sur le site internet

[Source : communiqué de presse]

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