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Et ondule la ligne, 4 artistes vous invitent au voyage au Cloître Ouvert

16 janvier 2020
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Et ondule la ligne est une exposition de la D Galerie organisée en partenariat avec Di Mezzo. Elle réunit 4 artistes : Hyacinthe Ouattara, Rada Tzankova, Sylvia Rhud et Thomas Leclere Zepry, et se déroulera au Cloître Ouvert, jusqu’au 29 janvier.

Ils explorent les ramifications d’histoires collectives, la vibration, l’ondulation d’une épopée, celle d’un paysage aussi, quand le vent souffle. Hyacinthe Ouattara, Rada Tzankova, Sylvia Rhud, Thomas Leclere Zepry. Tous ont en commun une singulière démarche d’exploration, de la matière et du sujet qu’ils évoquent chacun avec obstination. L’exposition Et ondule la ligne est un lieu de curiosité où le tissage se mêle à la photographie, le dessin au bas-relief, en un instant doux, vivant et résolument contemporain. Pensée en fonction de l’Histoire du Cloître, elle est une invitation au voyage, un lieu abstrait où le visiteur peut cheminer et lâcher prise sur le réel.

Et ondule la ligne – D Galerie – © Sylvia Rhud

Les artistes

Les sculptures murales de Hyacinthe Ouattara sont tissées de vêtements et textiles divers, qui portent encore la marque de leurs usages. Il joue avec leur association, compose avec la rugosité et le duveteux de chaque élément. Il construit ainsi une nouvelle forme, liée, nouée, une nouvelle empreinte.

Hyacinthe Ouattara – Organic Mood

Le trait du fusain, de l’encre et du pastel de Sylvia Rhud jaillit et pose un espace en suspens, plein de vitalité, un paysage foisonnant à la fois figuratif et abstrait. Ses bas- reliefs sur panneaux de bois quant à eux, creusent la matière faite de poudre de pierre et de pigments. Ils soulignent la puissance des expressions humaines.

Sylvia Rhud « Echo » diptyque encre (2016) – 56×76 cm – x2

Éparses le long de grandes étendues vides, les lignes de Rada Tzankova arpentent le papier, elles ondulent et mènent le regard vers des successions de plans, de paysages épurés. Le creux a son importance et bien souvent la procession de personnages vient lier les éléments de la perspective, une épopée méditative.

Rada Tzankova

Du son à la forme, Thomas Leclere Zepry s’attache à rendre visible les vibrations qui nous entourent, un va et vient entre le réel et le subtil qui nous entraîne dans l’écoute visuelle et la lecture musicale. Son installation comme ses photos évoquent la suite de Fibonacci, là où de l’équilibre naît le mouvement.

Thomas Leclere – Visualisation musicale du morceau Chant de Vision – 87×65 cm

[Source : communiqué de presse]

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