Les « Éphémères » de ZLOTY – Galerie Mathgoth
En parallèle de l’exposition rétrospective à la galerie Mathgoth du 18 octobre au 9 novembre, Gérard Zlotykamien, pionnier de l’art urbain au monde, réalisera une fresque monumentale à Paris du 21 au 23 octobre 2019.
Son nom n’est pas aussi connu que ceux de Banksy, Jr ou Jonone, mais Gérard Zlotykamien dit ZLOTY, artiste plasticien français, est pourtant le précurseur au monde, de ce mouvement artistique qu’est l’art urbain.
Premier artiste à intervenir dans la rue en toute illégalité, il a tracé ses premiers « Éphémères » en 1963, en Angleterre, et n’a jamais plus cessé de peindre dans la rue, sur des murs ou des encombrants, ces figures presque fantomatiques. Les « Éphémères » témoignent de la bêtise humaine : tragédies européennes et asiatiques de la seconde guerre mondiale, terrorisme, catastrophes climatiques, etc… ZLOTY nous rappelle l’existence interrompue de peuples innocents.
À 79 ans, cet artiste conceptuel, discret et humaniste se lance un nouveau défi. Accompagné par la galerie Mathgoth, en partenariat avec le bailleur social Paris Habitat, ZLOTY va réaliser, du 21 au 23 octobre, sa première fresque monumentale et pérenne sur un mur du 13e arrondissement de Paris. C’est sur ce mur de plus de 20 mètres de haut surplombant le jardin Berthe Morisot que sera peint ce nouvel « Éphémère » préalablement choisi par les habitants du quartier. En effet, Gérard Zlotykamien a voulu que la population soit associée au projet en les invitant à choisir entre 3 différentes esquisses. Comme le souligne ZLOTY : « Quand la peinture sera achevée, ce sont ces personnes qui vivront quotidiennement avec elle. Il est donc normal qu’elles la choisissent. »
Enfin, une exposition rétrospective à la galerie Mathgoth, du 18 octobre au 9 novembre, fera découvrir la richesse de l’œuvre de cet « artiste secret sur la place publique » comme l’écrit Michel Ellenberger, critique d’art. L’exposition Éphémères dévoilera les dernières créations de Gérard Zlotykamien sur sacs en toile de jute rapiécés comme pour nouer un lien avec les âmes disparues.
L’artiste donnera également la possibilité de découvrir des œuvres anciennes permettant d’explorer son travail au cours de ces 55 années de création artistique sans cesse renouvelée, pas tant dans la représentation de ses « Éphémères », mais surtout dans le choix des supports (matelas, porte, rondin de chêne, carton, sculpture, Altuglas, etc.). Ces visages réalisés à la bombe sont obsédants, inquiétants, puissants mais jamais vraiment
identiques. Au total, une trentaine d’œuvres composent cette nouvelle exposition à la fois rétrospective et de créations récentes.
[Source : communiqué de presse]
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