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10 questions à Arnaud Puig aka ARDPG

27 septembre 2019
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A l’occasion de son exposition personnelle à la Galerie Artistik Rezo du 18 octobre au 14 novembre 2019, l’équipe a rencontré Arnaud Puig aka ARDPG.

Qui es-tu ? D’où viens-tu ?
Salut je suis Arnaud, je suis bordelais, je vis et je bosse sur Bordeaux aujourd’hui après avoir vécu 15 ans sur Paris.

D’où vient ton blaze ?
Je viens du graffiti et le pseudo est la base de la création. Pour mon travail en galerie je ne voulais pas garder un pseudo de graffeur car mon travail s’inspirait du graffiti, sans pour autant s’enfermer dedans. Du coup j’ai souhaité créer un pseudo qui reste proche de mon vrai nom pour pouvoir faire le lien… ARD comme Arnaud, PG comme Puig… Voilà comment ARDPG est né.

Quelle est ta démarche artistique ?
J’ai toujours voulu travailler sur la notion de contraste. Chercher à creuser les choses afin de ne pas s’arrêter à la surface de celles-ci. Mon parcours d’histoire de l’art m’a aussi appris que l’art s’inspire du passé et il inspirera le futur, donc jouer avec ces cycles artistiques est aussi un axe que j’aime travailler.
Enfin les mots ont toujours été pour moi un moyen de créer et de pallier mon niveau de dessin… J’aime jouer avec les mots, les mettre en avant pour montrer que beaucoup d’émotions peuvent passer par ceux-ci en art.

Ton meilleur souvenir dans la rue ?
Il y a beaucoup de très bon souvenirs, mais les collages dans les rues parisiennes étaient bien cools, je vais en refaire.

Et ton pire souvenir dans la rue ?
Alors le plus mauvais… Il y en a eu un qui m’a saoulé ; j’ai été chopé par la RATP sureté, plaqué au mur avec le chien sur moi car je récupérais des affiches dans les couloirs du métro… Le fait de me faire choper c’est le jeu, mais ce qui m’a enervé c’est d’avoir été chopé suite à la délation d’un usager…
Le plus drôle c’est que ce genre de personne va ensuite dire qu’il adore l’art urbain et qu’il en veut dans son salon…

Ton dernier spot, ton dernier projet ?
J’ai été invité a participer a la seconde édition du festival Label Valette, j’y ai investi une chapelle. Un boulot intense durant 10 jours mais qui a été génial à faire. Une installation de 15m de haut sur une chapelle classée, c’est rare donc j’en ai profité !

Ton spot idéal ?
J’ai toujours été fasciné par l’urbex et les lieux abandonnés… Les usines que l’on découvre dans les premiers, quand le lieu est encore vierge de peinture, c’est kiffant car on ressent l’ambiance du lieu et ça apporte ce côté explorateur urbain…

Quelle musique tu écoutes quand tu travailles ?
J’écoute pas mal de rap français ou américain, mais j’aime aussi beaucoup les artistes d’ED BANGER par exemple.
A l’atelier je travaille souvent en mettant une série ou un documentaire en fond… J’écoute en peignant sans forcément regarder l’image mais j’aime bien…

Une couleur, un thème que tu préfères travailler ?
J’aime les bleus sombres, mais aussi le rouge fluo, ça permet de faire des contrastes bien électriques.
J’aime bien le bois car c’est un matériau noble et qui se travaille de multiples manières. Utiliser la noblesse du bois avec la technologie du laser voilà ce qui m’attire en ce moment.

Ton actualité, un gros projet à venir ?
Récemment j’ai travaillé pour la société Bloc stop, pour apporter un côté humain et artistique à ces blocs qui portent sur eux l’image de la sécurité. Je suis aussi en train de décorer et d’habiller des produits high tech mais c’est encore secret…

Retrouvez toutes les infos de son expo à la Galerie Artistik Rezo ici !

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