Michelle Blades en concert le 16 avril à La Maroquinerie !
Michelle Blades est une patronne. Une autodidacte touche à tout qui n’a besoin de personne, si ce n’est de son public.
Née en 1990 au Panama, Michelle, à demi mexicaine par sa mère, a grandi au sein des Blades, une famille pionniers de la salsa en Amérique Centrale. Alors qu’un micro d’argent semblait lui être tombé tout droit dans les mains, Michelle quitte sa terre natale à l’âge de sept ans pour fuir la dictature de Manuel Noriega et rejoint Miami avec les siens sans parler un mot d’anglais. Alors que la musique fut longtemps interdite à la maison par son père, c’est loin des sons cubains, mambos ou même guaguancos, que Michelle, l’adolescente, aura sa première révélation musicale. Année 2005, l’artiste canadienne Feist consacre sa realease party au Trabendo. Derrière son écran, pour la première fois, Michelle découvre une artiste féminine, non- sexuée, toisant la scène et tenant fermement sa guitare entre ses mains… C’est à cet instant qu’elle réalise, « c’est cela que je veux faire ».
A 16 ans tout juste, elle quitte alors le cocon – tout sauf doré – des Blades et s’autorise enfin à faire sa musique à elle – ou plutôt pour elle. Durant cette période Michelle est à la fois journaliste pour la chaîne « Focus on south florida », vendeuse de smoothie et se passionne pour le skate. Une passion tout sauf anecdotique puisqu’elle permettra à Michelle de devenir réalisatrice en tournant ses premiers clips de ride. Avec son premier salaire elle s’offre alors un Ukulélé – apprend à en jouer sur le tas – et s’envole pour l’Arizona.
La-bas, Michelle la baroudeuse s’entiche de toutes les scènes underground de l’époque : anarcho, queer, trans… C’est à cette époque qu’elle s’imprègne de l’esprit DIY. La lumière ce sera à elle de l’attirer et pas l’inverse.
C’est donc tout naturellement – en 2010 – qu’elle rejoint la France, et entame une mini tournée – en compagnie du label confidentiel « Camaraderie Limited » – dans toutes les provinces de ce pays où elle n’a pourtant jamais mis les pieds. Trente-cinq dates, en appartement, avec un EP folk bricolé depuis l’Arizona et qui offre à cette songwritteuse sa toute première expérience de scène.
Puis, en 2012, lors de sa troisième venue en France, Michelle se lie de musique et d’amitié avec l’équipe de Midnight Special Records. L’occasion pour elle de rejoindre l’hexagone pour de bon. Le français ? Elle l’acquiert comme elle a toujours tout conquis dans sa vie, par le travail, les rencontres et la débrouille. Un an plus tard, la plus Panaméenne des Parisiennes offre alors son premier single à la France sur une compilation de Midnight Special Records. Puis tout s’enchaine : l’album « Ataraxia » en 2015, l’EP « Nah See Ya » la même année et enfin l’EP« Polylust » en 2016.
C’est durant cette année prolifique que, adoubée par Fishbach, Michelle la musicienne, devient alors la bassiste de l’artiste et l’accompagne pour une tournée de dix-huit mois à travers le monde. Un périple – parfois éprouvant – qui ne l’empêche pas pour autant d’enregistrer son nouveau projet, « Premature Love Songs ».
[Source : communiqué de presse]
Articles liés
“Moins que rien” : l’histoire de Johann Christian Woyzeck adaptée au Théâtre 14
L’histoire est inspirée de l’affaire de Johann Christian Woyzeck (1780-1824) à Leipzig, ancien soldat, accusé d’avoir poignardé par jalousie sa maîtresse, Johanna Christiane Woost, le 21 juin 1821. Condamné à mort, il a été exécuté le 27 août 1824....
La Scala présente “Les Parallèles”
Un soir, dans une ville sans nom, Elle et Lui se croisent sur le pas d’une porte. Elle est piquante et sexy. Lui est hypersensible et timide. Il se pourrait bien que ce soit une rencontre… Mais rien n’est moins sûr, tant ces deux-là sont maladroits dans leurs...
“Tant pis c’est moi” à La Scala
Une vie dessinée par un secret de famille Écrire un récit théâtral relatant l’histoire d’un homme, ce n’est pas seulement organiser les faits et anecdotes qu’il vous transmet en une dramaturgie efficace, c’est aussi faire remonter à la surface...