Couac – Théâtre de Gennevilliers
Dompteur de chaise, jongleur de poussière, régisseur acrobate ou gratteur frénétique : quatre virtuoses atypiques investissent la scène pour un spectacle où l’imprévu devient sublime.
C’est une longue et silencieuse préparation d’un orchestre à venir. Quatre hommes moustachus tentent d’en construire, laborieusement, la scène, avec des bouts de bois de toutes tailles. De la théâtralité des corps en mouvement, naissent des figures quotidiennes. Corps perdus, en déséquilibre, absurdes, les registres de corps rappellent ceux des films de Buster Keaton et des anti-héros de Beckett. La « petite mécanique du burlesque » joue avec la complicité d’un public proche de l’action. Sur la scène sans cesse arpentée, se compose une chorégraphie de l’errance, accompagnée par une montée en puissance sonore, qui débute par des sons minimalistes pour culminer dans un concert dadaïste-rock.
[Source : communiqué de presse]
Articles liés
“Tant pis c’est moi” à La Scala
Une vie dessinée par un secret de famille Écrire un récit théâtral relatant l’histoire d’un homme, ce n’est pas seulement organiser les faits et anecdotes qu’il vous transmet en une dramaturgie efficace, c’est aussi faire remonter à la surface...
“Un siècle, vie et mort de Galia Libertad” à découvrir au Théâtre de la Tempête
C’est Galia Libertad – leur amie, leur mère, leur grand-mère, leur amante – qui les a réunis pour leur faire ses adieux. Ce petit groupe d’amis et de proches, trois générations traversées par un siècle de notre histoire, se retrouvent...
“Chaque vie est une histoire” : une double exposition événement au Palais de la Porte Dorée
Depuis le 8 novembre, le Palais de la Porte Dorée accueille une double exposition inédite, “Chaque vie est une histoire”, qui investit pour la première fois l’ensemble du Palais, de ses espaces historiques au Musée national de l’histoire de...