« L’économie des apostrophes » – Béatrice Balcou – La Ferme du Buisson
Béatrice Balcou, The K.Miyamoto Boxes, 2017, Exile Gallery – Berlin
Pour cette première exposition d’envergure en France, Béatrice Balcou déploie une réflexion sensible autour de l’importance de la vulnérabilité, du soin et de la médiation. A découvrir jusqu’au 10 février au centre d’art de la Ferme du Buisson.
Par le biais de performances, de sculptures, de dessins et d’installations, Béatrice Balcou crée des situations dans lesquelles elle propose de nouveaux rituels d’exposition qui interrogent notre manière de regarder et de percevoir les objets. Elle orchestre différentes relations entre art, travail et repos, brouillant les distinctions conventionnelles entre nos règles habituelles de production, de distribution et de consommation.
Ses Cérémonies Sans Titre sont des performances réalisées avec une œuvre d’art dont elle n’est pas l’auteur, choisie préalablement dans une collection publique ou privée. Elles développent une temporalité particulière autour d’un évènement : celui de la mise en exposition de l’œuvre. À travers ses gestes précis et délicats, Béatrice Balcou s’intéresse à l’attention portée à la matérialité de l’œuvre d’art autant qu’au comportement de celui qui la regarde. Avec elle, l’œuvre n’est pas une image éphémère à reconnaître rapidement ou à consommer, mais une matérialité physique dont il faut prendre soin, et avec laquelle passer du temps.
Après la présentation de la Cérémonie Sans Titre #10 à la Ferme du Buisson en 2017, Béatrice Balcou revient au Centre d’art pour une exposition conjuguant œuvres existantes et nouvelles productions. Dans la lignée de ses toutes dernières Pièces Assistantes, elle nous interroge sur la manière dont on peut « faire œuvre » d’assistanat ou de médiation sans pour autant renoncer au statut d’œuvre d’art et, au-delà, sur la manière dont les positions de retrait, la discrétion ou le silence peuvent devenir une force.
Avec les œuvres de Valérian Goalec et Kazuko Miyamoto.
En partenariat avec le MAC VAL, la Villa Kujoyama – Kyoto, avec le soutien du Flanders State of the Art et de l’ADAGP
À PROPOS DE BÉATRICE BALCOU
Béatrice Balcou (1976, France) vit et travaille à Bruxelles.
Par le biais de performances, de sculptures et d’installations, elle crée des situations dans lesquelles elle propose de nouveaux rituels d’exposition qui interrogent notre manière de regarder et de percevoir les objets — en particulier les oeuvres d’art. Elle s’intéresse à l’attention portée à la matérialité de l’œuvre d’art autant qu’au comportement de celui qui la regarde, et questionne ainsi la valeur donnée à l’art et la place qui lui est assignée dans notre mode de vie contemporain. Ces dernières années, ses oeuvres ont été montrées dans des expositions individuelles et collectives, entre autres, au WIELS (Bruxelles), au Musée M (Louvain, Belgique), au Centre Pompidou (Paris), au Palais de Tokyo (Paris), à La Galerie (Noisy-le-Sec, France), à la Zoo Galerie (Nantes, France), au Quartier Centre d’art contemporain (Quimper, France), au FRAC Bretagne (Rennes, France), au FRAC Franche- Comté (Besançon, France), à L’Iselp (Bruxelles), au Casino Luxembourg – Forum d’art Contemporain (Luxembourg), à la galerie Levy-Delval (Bruxelles) et à la galerie Exile (Berlin). En 2018, elle est lauréate de la Villa Kujoyama à Kyoto.
[Source : communiqué de presse]
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