Morphine – Théâtre-Studio
« Je suis née en 1990, quelques mois après la chute du mur de Berlin ».
J’ai poussé mon premier cri dans les décombres du capitalisme triomphant. Des ruines pour terrain de jeux, j’ai grandi dans une période de mutations, comme ils disent, une période de crise. Crises idéologiques, économiques, écologiques, technologiques, crise, crise, crise désormais devenue la norme. J’ai entendu La fin de l’histoire, j’ai lu La mondialisation heureuse et j’ai vu l’avènement du néolibéralisme corrosif, de la globalisation financière et de la culture de masse planétaire et standardisée. En déployant mes ailes, tant bien que mal, dans cette modernité marchande, j’ai pu apercevoir dans certains conteneurs joliment délavés, une passagère clandestine : LA COCAÏNE.
C’est à partir de cette substance/symptôme que nous créons MORPHINE. C’est à la lueur des petits cristaux blancs sur la cuvette des chiottes, que nous tentons de penser cette société. Société malade de ces contradictions, société amorphe et apathique où l’on prend de la coke pour travailler pour prendre de la coke pour travailler. »
[Source : communiqué de presse]
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