“French Fries with Mayo” de Madsaki – Galerie Perrotin
La galerie Perrotin présente « French Fries with Mayo », une exposition personnelle de l’artiste japonais Madsaki. Après « BADA BING, BADA BOOM » à Perrotin Séoul l’année dernière, c’est la première fois que l’artiste expose à Paris. Une toute nouvelle série de peintures sera dévoilée à cette occasion.
Diplômé de la Parsons School of Design de New York, Madsaki est né à Osaka, au Japon, et a grandi aux États-Unis dans le New Jersey : deux cultures qui ont façonné son sens de l’esthétique et sa personnalité.
Tandis qu’une grande part de l’œuvre de Madsaki est centrée sur l’intérêt qu’il porte à l’histoire de l’art et à la critique de la culture de masse, avec des références à l’argot, au cinéma et aux personnages de manga, l’artiste explore depuis peu des sujets plus personnels et intimes. Pour exprimer cela visuellement,Madsaki a développé un style signature en utilisant la peinture à la bombe comme médium artistique à part entière, ne s’étant jamais adonné à l’activité illégale du graffiti dans la rue. L’artiste est particulièrement connu pour sa série Wannabe qui, au premier regard, semble prendre pour cible avec humour les vieux maîtres, mais dont la signification plus profonde est un thème récurrent que l’on retrouve tout au long de la pratique artistique de Madsaki: une tentative d’apaiser son agitation intérieure grâce au rire et à l’humour comme moyens de distraction et de thérapie.
L’exposition “French Fries with Mayo” :
« Cette exposition personnelle à Paris est très importante pour moi. Monsieur Perrotin aime les pièces de ma série Wannabe et m’a suggéré de revisiter la peinture française classique à travers cette nouvelle série. Je me suis mis au travail et visité divers musées français pour sélectionner des œuvres de grands maîtres, parmi lesquels Gauguin, Monet, Manet, Delacroix, Ingres, entre autres. Généralement, je travaille plutôt vite, mais ce n’est pas toujours le cas. Bonaparte franchissant le Grand Saint-Bernard, de Jacques-Louis David, m’a pris un temps fou, par exemple ! Je ne peux pas faire comme si ça avait été facile ! J’ai vraiment dû aller puiser dans chacune des compositions et appliquer beaucoup de couches de couleurs. J’utilise les embouts de diverses bombes pour obtenir différents effets et je crée mes propres capuchons personnalisés. Lorsque la toile est relativement petite, il m’arrive d’utiliser mes deux mains. Pour Les Joueurs de cartes de Cézanne, j’ai utilisé deux bombes de peinture en même temps. »
Vernissage le jeudi 6 septembre, de 16 à 21h – Exposition du 6 septembre au 22 septembre 2018
[Source : communiqué de presse]
Articles liés
“Tant pis c’est moi” à La Scala
Une vie dessinée par un secret de famille Écrire un récit théâtral relatant l’histoire d’un homme, ce n’est pas seulement organiser les faits et anecdotes qu’il vous transmet en une dramaturgie efficace, c’est aussi faire remonter à la surface...
“Un siècle, vie et mort de Galia Libertad” à découvrir au Théâtre de la Tempête
C’est Galia Libertad – leur amie, leur mère, leur grand-mère, leur amante – qui les a réunis pour leur faire ses adieux. Ce petit groupe d’amis et de proches, trois générations traversées par un siècle de notre histoire, se retrouvent...
“Chaque vie est une histoire” : une double exposition événement au Palais de la Porte Dorée
Depuis le 8 novembre, le Palais de la Porte Dorée accueille une double exposition inédite, “Chaque vie est une histoire”, qui investit pour la première fois l’ensemble du Palais, de ses espaces historiques au Musée national de l’histoire de...