Collaboration Basus x Erell
La marque éco-responsable Basus, habituée aux collaborations, s’associe cette saison au street-artiste Ërell, pour une collection naturelle résolument urbaine.
La marque
“Basus est la contraction de BASED ON US – nous, vous, nos enfants, notre planète, et (re)mettre l’humain au cœur du process.
Nous sommes convaincus que l’avenir de l’industrie textile passera par de nouveaux processus de création et de fabrication respectueux de l’environnement et transparents pour le consommateur.
Nous avons choisi le liège comme signature car il est le symbole de notre approche pour trois raisons :
Sociétale : l’industrie du liège emploie 150 000 personnes en France et dans le bassin méditerranéen. Depuis des millénaires,le liège joue un rôle fondamental dans cette économie locale.
Environnementale : le liège est un substitut crédible au cuir animal. La production de liège est par essence non polluante. La récolte ne nécessite pas la destruction des arbres. Elle ne génère pas de déchets puisque toute l’écorce est utilisée dans le processus, et est totalement recyclable.
Economiquement viable : par son développement, Basus participe à la promotion et au renouvellement de cette industrie aujourd’hui menacée par des matériaux composites de substitution.”
“Lorsque nous rencontrons Erell lors d’un vernissage, le courant passe immédiatement. Après quelques tests concluants nous décidons de lancer ensemble une mini collection et de nous amuser avec les particules de l’artiste déclinées en cuir de liège pour l’occasion.”
L’artiste
Actuellement designer et artiste, Erell expérimente au grand jour une forme d’appropriation éphémère de l’espace urbain. Son travail est issu du graffiti et plus précisément du tag. Au fil du temps et de ses études artistiques, sa signature a évolué pour devenir son écriture.
Ses motifs adhésifs — les particules— sont une schématisation du tag qui, comme lui, prolifèrent et se répandent dans la rue. Leur forme est pensée pour sa Genèse : démultiplier afin de générer une infinité de motifs «moléculaires » et de compositions géométriques qui interagissent avec l’architecture ou le mobilier urbain.
En envahissant sporadiquement les espaces publics des villes dans lesquelles il intervient ( Paris, Marseille, Lyon, Bordeaux, Berlin, New York, San Francisco, Prague…) il veut attirer le regard des passants, les intriguer, modifier la perception qu’ils ont de l’espace urbain et les invite à chercher au détour des rues et des ruelles, des signes disséminés sur leur passage.
«De sa pratique du tag, Erell retient l’automatisme du geste, l’énergie qui transforme la typographie en emblème visuel, en logo, modulable et adaptable, mais également le caractère viral, vivant, de la multiplication du motif. Le motif qu’il emploie aujourd’hui, modulaire, s’inspire de formes issues de l’écriture topologique de la chimie organique. Motif vivant, à l’image des tags qui grouillent sur les murs de la ville et lui donne vie, le module d’Erell crée des formes organiques dont le motif varie et s’adapte à son support. Les collages réagissent à l’environnement urbain (passages piétons, lignes de circulation, mobilier urbain) et prolifèrent, comme un être vivant, sur les murs…»
Le graffiti est couramment décrit comme un révélateur du besoin de réappropriation de l’espace urbain par les citadins. Parfois considéré comme une maladie urbaine, il est un mode d’expression dynamique et vivant. C’est bien ce caractère viral, envahissant et contagieux que mes collages synthétisent. Ces « contaminations » sont des tentatives de réappropriation menées in-situ, effectuées en plein jour et à visage découvert, invitant ainsi au dialogue avec les passants.
[Source : communiqué de presse]
Articles liés
“Tant pis c’est moi” à La Scala
Une vie dessinée par un secret de famille Écrire un récit théâtral relatant l’histoire d’un homme, ce n’est pas seulement organiser les faits et anecdotes qu’il vous transmet en une dramaturgie efficace, c’est aussi faire remonter à la surface...
“Un siècle, vie et mort de Galia Libertad” à découvrir au Théâtre de la Tempête
C’est Galia Libertad – leur amie, leur mère, leur grand-mère, leur amante – qui les a réunis pour leur faire ses adieux. Ce petit groupe d’amis et de proches, trois générations traversées par un siècle de notre histoire, se retrouvent...
“Chaque vie est une histoire” : une double exposition événement au Palais de la Porte Dorée
Depuis le 8 novembre, le Palais de la Porte Dorée accueille une double exposition inédite, “Chaque vie est une histoire”, qui investit pour la première fois l’ensemble du Palais, de ses espaces historiques au Musée national de l’histoire de...