White Dog – Mouffetard, théâtre des Marionettes
Etats-Unis. Années 1960. La lutte pour les droits civiques des Noirs secoue le pays. Installé à Beverly Hills, l’écrivain Romain Gary est témoin de cette révolution sociale. À ses côtés, son épouse, l’actrice américaine Jean Seberg, est partie prenante de ce combat pour l’égalité.
Au même moment, le couple adopte un chien errant et se prend d’affection pour lui. Tout à coup, leur nouvel ami, au caractère très doux, révèle un autre visage, terrifiant. Les Anges au Plafond s’attachent au moment où le romancier tente d’écrire cette histoire qu’il publiera en 1970. Par une nuit d’insomnie, devant la feuille blanche, Romain Gary empoigne le papier comme il se saisit de la réalité, le tord, le déchire, transforme ses proches en personnages littéraires, et l’autobiographie en fable. Deux comédiens manipulent des figures de papier, tandis que la projection de photos d’époque et les rythmes afro-américains du batteur et compositeur Arnaud Biscay soulignent les tensions de cette époque. Les divergences politiques entre extrémistes et modérés se répercutent sur le couple et dans leur cercle d’amis. Le drame domestique déclenché par le chien fait écho à l’histoire en marche. Comment sortir de la haine ? Comment ne pas désespérer ? Comment réapprendre l’humanité ? Le défi nous tient en haleine, comme dans un film à suspense. Un hommage poignant à l’écrivain humaniste qu’était Romain Gary et une réflexion sur l’acte même de création.
[source du texte et crédit visuel : communique de presse]
Articles liés
“Chaque vie est une histoire” : une double exposition événement au Palais de la Porte Dorée
Depuis le 8 novembre, le Palais de la Porte Dorée accueille une double exposition inédite, “Chaque vie est une histoire”, qui investit pour la première fois l’ensemble du Palais, de ses espaces historiques au Musée national de l’histoire de...
“Les Imitatueurs” à retrouver au Théâtre des Deux Ânes
Tout le monde en prend pour son grade, à commencer par le couple Macron dans un sketch désormais culte, sans oublier Mélenchon, Le Pen, les médias (Laurent Ruquier & Léa Salamé, CNews…), le cinéma, la chanson française (Goldman, Sanson,...
La danseuse étoile Marie-Agnès Gillot dans “For Gods Only” au Théâtre du Rond Point
Le chorégraphe Olivier Dubois répond une nouvelle fois à l’appel du Sacre. Après l’opus conçu pour Germaine Acogny en 2014, il poursuit, avec For Gods Only, sa collection de Sacre(s) du printemps qu’il confie cette fois-ci à la danseuse...