0 Shares 5872 Views

Première grande rétrospective en France de Shepard Fairey

Solène Chaillat 3 janvier 2018
5872 Vues
retrospective shepard fairey obey street art janvier artistikrezo paris

Il est l’un des plus grands noms du street art mondial. Shepard Fairey, alias OBEY, célèbre artiste américain, connu notamment pour l’affiche «HOPE» représentant Barack Obama, sera mis à l’honneur lors d’une exposition remarquable au Domaine départemental pierresives. Cette exposition pensée comme une rétrospective revient sur les 28 dernières années de production de l’artiste.

À une époque où le travail digital n’existait pas, ou personne n’a encore jamais entendu parler de vectorisation dans le monde du graphisme, Shepard Fairey fabrique avec dix ans d’avance la première icône du monde du street art avec la tête d’Andre The Giant. Une quête sans fin commence alors, durant laquelle l’artiste emmagasine idées, détails et modèles qu’il va s’employer à détourner, transformer et compiler de manière à toujours faire passer le message recherché.

Au fil de sa carrière, de ses voyages, de ses projets, les sources d’inspiration de l’artiste vont changer, mais force est de reconnaître que celui-ci a réussi en à peine 30 ans à faire émerger une signature graphique qui lui est propre. Et même sans ces symboles que sont le visage d’André ou les mots OBEY et GIANT, le style Shepard Fairey est bien reconnaissable et fait de lui l’un des plus grands artistes street art de ce 21ème siècle.

L’exposition « Obey, l’art propagande de Shepard Fairey » est conduite sous le commissariat artistique de Jérôme Catz, figure incontestable du street art en France. En présentant plus de 250 prints dont des pièces originales, Jérôme Catz balaye toutes les périodes de l’artiste et ses sujets de prédilection. Engagé et humaniste, Shepard Fairey a toujours développé un intérêt particulier pour la protection de l’environnement et la justice sociale, il milite pour la paix. Influencé par l’expressionisme allemand et l’iconographie communiste, inspiré du mouvement pop art, marqué par le skate et la musique punk, il fait de son art une propagande visuelle qui donnera naissance dans les années 2000 à une marque.

Cette exposition s’annonce comme l’exposition phare de cette rentrée culturelle !

[ Source : communiqué de presse ]

Articles liés

“Tant pis c’est moi” à La Scala
Agenda
82 vues

“Tant pis c’est moi” à La Scala

Une vie dessinée par un secret de famille Écrire un récit théâtral relatant l’histoire d’un homme, ce n’est pas seulement organiser les faits et anecdotes qu’il vous transmet en une dramaturgie efficace, c’est aussi faire remonter à la surface...

“Un siècle, vie et mort de Galia Libertad” à découvrir au Théâtre de la Tempête
Agenda
97 vues

“Un siècle, vie et mort de Galia Libertad” à découvrir au Théâtre de la Tempête

C’est Galia Libertad – leur amie, leur mère, leur grand-mère, leur amante – qui les a réunis pour leur faire ses adieux. Ce petit groupe d’amis et de proches, trois générations traversées par un siècle de notre histoire, se retrouvent...

“Chaque vie est une histoire” : une double exposition événement au Palais de la Porte Dorée
Agenda
119 vues

“Chaque vie est une histoire” : une double exposition événement au Palais de la Porte Dorée

Depuis le 8 novembre, le Palais de la Porte Dorée accueille une double exposition inédite, “Chaque vie est une histoire”, qui investit pour la première fois l’ensemble du Palais, de ses espaces historiques au Musée national de l’histoire de...