L’Iliade – Lucernaire
Une performance physique et poétique au service du texte d’Homère magnifiquement traduit par Jean-Louis Backès. 2 comédiens, 35 personnages, toute l’Iliade en 1h10.
Deux frères reviennent dans le grenier de leur enfance et retrouvent, tels quels, balais, passoires et vieilles fourrures… tous les objets détournés à l’époque pour incarner héros, dieux et déesses. Trente ans plus tard, ils jouent une dernière fois à l’ « ILIADE » avec l’énergie et l’inventivité des jeux de l’enfance.
Note d’intention de Jean-Louis Backès, le traducteur
« Il m’est difficile de montrer tout cela comme si j’étais un dieu », écrit Homère. Et pourtant. Voici le texte fondateur de toute la poésie épique occidentale et, plus encore, de toute littérature qui se veut poésie. Le récit transcende son sujet même : l’affrontement des Troyens et des Achéens, menés par les héros Hector et Achille sous la tutelle des dieux. C’est qu’il exprime l’essence des passions humaines (la colère, la jalousie, l’envie), des conflits, de l’amitié, de l’héroïsme. C’est qu’il dit, de manière universelle, la peur et le courage face à la mort.
Note d’intention de Damien Roussineau et Alexis Perret, les metteurs en scène
Comment représenter les notions de courage, d’amitié, de loyauté, de cruauté, de vengeance, de jalousie, de postérité, d’amour à travers un texte qui ne connaissait pas notre morale, les religions monothéistes, la démocratie ?
Notre adaptation théâtrale a consisté à garder la succession des événements de l’épopée en alternant narration et incarnation tout en conservant la langue d’Homère, la multiplicité des personnages, la présence des dieux et leur fantaisie.
Sur scène, notre ambition est d’incarner à deux l’aède et les personnages de ce récit, de trouver une forme contemporaine libre et ludique afin de retrouver, par l’intermédiaire des deux frères, le jeu théâtral. C’est à deux que nous avons fait cette adaptation, que nous avons exploré sur le plateau comment représenter cette épopée, ce spectacle est le fruit de notre complémentarité et de notre complicité.
[Source : communiqué de presse]
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