L’Inversion de la courbe – Théâtre de Belleville
L’Inversion de la courbe Écriture et Mise en scène de Samuel Valensi Collaboration Artistique : Brice Borg Avec Michel Derville, Paul-Eloi Forget, Alexandre Molitor et Maxime Vervonck Jusqu’au 3 octobre 2017 Les lundis et mardis à 21h15 Les dimanches à 20h30 Plein tarif : 25€ Durée : 1h40 Théâtre de Belleville |
Jusqu’au 3 octobre 2017
Partout où il passe, les chiffres le disent, Paul-Eloi est au sommet. Lorsqu’il se fixe des objectifs, c’est pour les atteindre et les dépasser. Tout dans sa vie est en pleine croissance, autant qu’une célèbre courbe qui commence à l’inquiéter… L’Inversion de la courbe est une comédie satirique qui aborde l’omniprésence de la productivité dans notre quotidien et le traitement réservé à ceux qui auraient oublié de faire mieux aujourd’hui qu’hier. [embedyt] https://www.youtube.com/watch?v=z4Ggd_iPv_s[/embedyt] La presse en parle : « Une pièce vertueuse, moderne et jeune qui honore le lieu. » Toute la culture.com Notes d’intention de Samuel Valensi, auteur « Le déclassement social est un sujet tabou. Il indique que personne n’est à l’abri quand tous les discours, à sens inverse, disent qu’il suffit de vouloir pour pouvoir. Plutôt que de vouloir raconter le déclassement, j’ai voulu comprendre les raisons de son silence. Toutes les personnes accompagnées par les Petits Frères des Pauvres que nous avons rencontrées pour récolter leurs témoignages, toutes, m’ont demandé le respect de leur anonymat. C’est bien qu’il y a là quelque chose d’ineffable. Je me suis donc interrogé sur notre rapport à la productivité et sur les raisons pour lesquelles nous taisons, avec grande application, notre faillite du rebond, notre capacité à produire du déclassement. Puis je me suis demandé : n’y-a-t-il pas, dans un monde qui passe son temps à tout mesurer, une propension accrue au burn-out, au dérapage ? Nous comptons tous et tout le temps : nos objectifs au travail, notre nombre de pas, notre rythme cardiaque, la vitesse moyenne de notre footing dominical. Les notions de repos et d’inutilité tendent à disparaître ou, du moins, nous nous efforçons de les faire disparaître, le tout à grand renfort de i-téléphones, i-applications et i-objets. Quelle place l’improductivité peut-elle avoir dans un tel quotidien? Pour aborder le parcours tragique et classique de celui qui a tout et se retrouve dépossédé, il fallait que l’inversion de la courbe dont on nous parle tant soit à la fois proche et lointaine pour celui qui ne s’en est jamais soucié sous prétexte que ça n’arrive qu’aux autres.» [Source texte et visuels : © communiqué de presse] |
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