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André Derain 1904 – 1914 – La décennie radicale – Centre Pompidou

28 juin 2017
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André Derain 1904 – 1914 – La décennie radicale – Centre Pompidou

Œuvres d’André Derain

Du 4 octobre 2017 au 29 janvier 2018

De 11h à 21h
Nocturnes jusqu’à 23h tous les jeudis soirs.

Tarifs : Tarif plein – 14 € ; Tarif réduit – 11 €

Centre Pompidou 
Place Georges Pompidou
75004 Paris
M° Rambuteau

www.centrepompidou.fr
FB-centrepompidou

Du 4 octobre 2017 au 29 janvier 2018

Le Centre Pompidou présente André Derain 1904 – 1914. La décennie radicale, un nouveau regard porté sur l’œuvre de cet artiste majeur du 20e siècle, avec pour ambition de retracer les étapes du parcours de l’artiste avant-guerre, moment où le peintre participe aux mouvements d’avant-garde les plus radicaux.

Quelques ensembles exceptionnels sont réunis pour l’exposition : la production estivale de 1905 à Collioure, la série des vues de Londres et les très grandes compositions autour des thèmes de la danse et des baigneuses.

L’art d’André Derain n’a pas donné lieu à de grandes monographies depuis la rétrospective que le Musée d’Art moderne de la Ville de Paris a consacré à son œuvre en 1994, soit depuis plus de vingt ans.

Ce peintre français a joué un rôle moteur et intellectuel dans l’éclosion des deux grandes avant-gardes du début du 20e siècle, le fauvisme et le cubisme. Il engage en solitaire un retour précoce au réalisme, annonçant tous les mouvements figuratifs de réalisme magique, depuis l’Ingrisme de Picasso, la peinture métaphysique de De Chirico ou la Nouvelle Objectivité allemande. L’œuvre d’avant-guerre de Derain, d’une très grande inventivité et audace, est fascinante.

Proche de Maurice de Vlaminck et d’Henri Matisse, puis de Georges Braque et de Pablo Picasso, André Derain se confronte avec force au fauvisme et au cubisme et développe jusqu’à la Première Guerre mondiale une œuvre puissante. Multipliant les expérimentations plastiques, il aborde la peinture, le dessin, la xylographie, la sculpture, la céramique, le cinéma, et pratique jusqu’à la fin de sa vie, en parallèle de sa peinture, la photographie…

La conception de cette exposition s’appuie sur une exploration des archives inédites de Derain – ses photographies, sa collection d’estampes et de reproductions d’œuvres d’art, ses écrits et sa correspondance – et éclaire de manière sensible et inédite une sélection de ses œuvres les plus emblématiques, par des contrepoints visuels forts : les photographies prises par André Derain, ses références artistiques atypiques telles que les gravures d’Epinal, les objets maoris copiés au British Museum en 1906 ou les sculptures africaines de sa collection.

L’exposition présente environ 70 peintures ainsi qu’un ensemble important d’œuvres sur papier – aquarelles, dessins, carnets de croquis, gravures -, des sculptures, une cinquantaine de photographies, des sculptures maories et africaines, des céramiques…

A découvrir sur Artistik Rezo : 
– Les expositions parisiennes incontournables de la rentrée 2017

[Sources : © communiqué de presse ; Crédit photographique : © Centre Pompidou, MNAM-CCI/Service de la documentation photographique du MNAM/Dist. RMN-GP]

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