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Exposition « Street Art & Contemporain » – galerie Camille Burgi

27 juin 2017
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Exposition « Street Art & Contemporain » – galerie Camille Burgi 

Œuvres de CREY132, COMER OBK, ZDEY, MOZE, MISTER P, TRAKT…

Du 29 juin au 7 juillet 2017

Vernissage le jeudi 29 juin à partir de 18h30

Galerie Camille Burgi et Clovis Coutand
6, rue Jouffroy-d’Abbans
75017 Paris
M° Malesherbes

FBGalerieCamilleBurgi

Du 29 juin au 7 juillet 2017

Isabelle Tinard-Burgi présente en collaboration avec la galerie Camille Burgi « Street Art & Contemporain ».

L’exposition « Street-Art & contemporain » rassemble figures emblématiques et nouveaux talents de l’art urbain.

Sont exposés des grands noms de la scène « graffiti » française des années 80, encore actifs aujourd’hui, et de nouveaux artistes comme CREY132, COMER OBK ou ZDEY, qui viennent les côtoyer sur les murs.  Cette exposition permet de découvrir la richesse et la diversité des techniques utilisées par les artistes comme le pochoir ou le collage, et plus particulièrement la typographie, qui n’a jamais été autant poussée que par le graffiti.

MISTER P

Thomas, alias « Mister Primo » ou « Mister P » est un jeune street-artist originaire du Nord (Tourcoing) et habitant à Lille. Ce qui a d’abord commencé par du simple graffiti s’est progressivement déplacé dans un univers un peu plus artistique.

Je ne connaissais pas vraiment cet artiste et pourtant, pris d’un coup de cœur pour cette tête ma foi sympathique, je m’en suis acquitté d’un petit souvenir en boutique. À l’aide de pochoirs, « Mr P » réalise alors ce qui va devenir son personnage fétiche : le Général De Gaulle. Ce grand homme, originaire de Lille, mondialement connu est ainsi utilisé pour véhiculer des messages d’espoir, de vie et d’humour et ne manque pas d’égayer, par de vives couleurs, des immeubles désaffectés ou la brique rouge, parfois un peu monotone.

Arrêté plusieurs fois pour dégradation, Thomas ne se résigne pas à abandonner son expression libre. C’est par une rencontre avec Mimi the Clown lors d’une porte ouverte de son atelier qu’il récupère les conseils de ce dernier en matière technique. Pour lui, rien de mieux que le collage ! Le plus simple étant tout simplement une nappe de papier blanche collée à même le mur qui dispose de 2 caractéristiques non négligeables : d’une part elle résiste dans le temps, d’autre part, elle ne laisse pas de traces.

Plus tard, il utilisera des surfaces cartonnés plastifiés ou d’autres support plus rigide pour réaliser le portrait de son personnage fétiche qu’il laissera en haut des murs, à la vue du plus grand nombre des passants et des curieux et également pour éviter l’arrachage dont il est un peu la victime : Services de la ville, les propriétaires, les anti street art ou anti général mais aussi simplement les fans qui veulent s’en faire un souvenir nécessite de les placer dans des endroits parfois difficile d’accès.

Il se plait à détourner les supports publicitaires de JC Decaux offrant une visibilité encore plus grande mais jouant avec le feu !

Mister P dispose de plusieurs sources d’inspirations en plus de son général : Les publicités des années 70 et 80, le milieu de la mode ou du skate, des super héros ou même un Mickey Mouse qu’il se plait à détourner avec la tête du général !

À l’affût de ses fans qui se veulent de plus en plus nombreux et qui partagent sur les réseaux sociaux, des photos de ses réalisations, Mister P est en quête d’une reconnaissance. Mais qui n’aime pas cela ? Bien qu’encore un peu jeune, il ne se dit pas encore Street Artist mais se qualifie comme un street activiste.

Son rêve, s’exposer un peu plus et pourquoi pas dans une galerie ? De visite à Paris, Marseille, La Ciotat, Bruxelles, il laisse de plus en plus de traces de son passage et s’associe avec d’autres artistes qui réalisent quelques customisations sur la casquette du général !

Mister P

COMER OBK

COMER est un (graffiti) artiste né en 1973 à Paris.

1987 – Il met les pieds dans le « mouv’ »… Le Hip-Hop, les bandes, les zulus, la danse… Mais aussi et surtout, le graffiti ! Une vraie révélation qui donnera naissance à COMER.

Activiste acharné, connu ou reconnu par ces pairs, il peindra sans relâche les murs des voies ferrées, trains, métros durant des années… jusqu’à son arrestation médiatisée de 2002 (le grand procès de Versailles). Une arrestation qui freinera sa frénésie, mais qui ne stoppera pas pour autant ses démons, une arrestation qui le poussera à travailler autrement et surtout sur d’autres supports.

Il se lancera dans un premier temps dans le custom pour des marques de sportswear (NIKE, ADIDAS, CONVERSE) et servira de relais (de prof’) dans l’art de la customisation, à « Manu Custom » dit Manu ANGOT. COMER sera ensuite sollicité pour des prestations artistiques pour le compte de Pernod Ricard, Artoyz entre autres, ou participera à des ventes aux enchères et quelques expositions.

En 2010, il devient le premier auteur, éditeur, distributeur indépendant du milieu graffiti, en sortant son ouvrage photo intitulé « PARIS CIT Y Graffiti » (300 pages, 2200 photos).

Une vie sociale « classique » le rattrape ensuite, durant laquelle il expérimente timidement mais plus sérieusement son travail sur toile. Un travail qui le pousse à être plus précis, plus studieux dans ces peintures que dans celles qu’il réalisait lors de ses virées nocturnes, des peintures dans lequel il s’efforce de garder l’essence même de cet art qui l’a marqué à vie, dont il partage son expérience. 

Comer

[Sources : © communiqué de presse]

 

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