Exposition « Dissolutions » – L’Atlas – Speerstra Gallery
Exposition « Dissolutions » – L’Atlas – Speerstra Gallery Œuvres de l’Atlas Du 13 mai au 24 juin 2017 Le vendredi et le samedi de 14h à 16h Vernissage le samedi 13 mai de 15h à 18h Entrée libre Speerstra Gallery |
Du 13 mai au 24 juin 2017
À l’occasion de son exposition « Dissolutions » à la Speerstra Gallery, l’artiste Français L’Atlas parle de son travail. « En tant qu’autodidacte de la calligraphie, je suis obnubilé par une certaine idée de la perfection, d’un certain ordre des choses dans l’univers, jusqu’à la place que chaque lettre doit avoir dans un mot, dans l’espace, qu’il soit celui d’une feuille, d’une toile ou d’un mur.Je suis convaincu que le fait de trouver une place à chaque chose, ici à chaque lettre, m’aide à trouver la mienne sur terre ; en d’autres termes que l’ordre extérieur, a la possibilité d’éclaircir le chaos intérieur de chacun. C’est pourquoi, chaque jour je range mon bureau, mon atelier, pendant un certain moment avant de me mettre au travail ; C’est une habitude que j’ai pris des calligraphes qui rangent leurs outils de manière quasi obsessionnel sur leur table avant de se mettre à l’œuvre; il s’agit là d’une action méditative destinée à concentrer l’esprit sur un objet, en faisant abstraction du reste du monde, en vue d’approcher une perfection esthétique. Dans cette série j’ai tenté de traduire à la fois cet ordre et ce chaos. Le côté rectiligne de mes cryptogrammes, la mise en abime du carré dans le carré, la répétition formelle du corps, de l’œil ou du jambage des lettres crée un rythme et une cadence structurante qui donne à voir un sceau calligraphique concentré sur lui-même. Pour contraster avec cette rigidité apparente, j’ai mélangé des laques les unes avec les autres dans l’idée de créer ce magma chaotique, cette sorte d’énergie primaire et tellurique, qui vient former la matière du sceau. Ainsi, j’espère à la fois la traduire la pureté de la calligraphie et la puissance magique de la peinture. Le processus technique utilisé pour la série “Dissolutions” est inspiré de l’art des sceaux chinois ; au lieu du marbre, j’ai utilisé du bois pour fabriquer des tampons géants me permettant de créer ainsi ces monotypes calligraphiques. Je fais ici un pont entre l’artisanat ancestral de la sigillographie et la pratique sérielle du graffiti. » [Sources : © communiqué de presse / © Speerstra Gallery / L’Atlas mars 2017. Photo portrait : Julien Le Bloas] |
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