Allez-y de notre part : Orpheline
Orpheline D’Arnaud des Pallières Avec Adèle Haenel, Adèle Exarchopoulos, Solène Rigot Durée : 1h51 |
Sortie le 29 mars 2017 Comme chaque semaine, la rédaction d’Artistik Rezo sélectionne pour vous LE film à ne pas rater. Cette semaine : Orpheline, d’Arnaud des Pallières. Le pitch. Portrait d’une femme à quatre âges de sa vie. Petite fille de la campagne, prise dans une tragique partie de cache-cache. Adolescente ballottée de fugue en fugue, d’homme en homme, puisque tout vaut mieux que le triste foyer familial. Jeune provinciale qui monte à Paris et frôle la catastrophe. Femme accomplie enfin, qui se croyait à l’abri de son passé. Quatre actrices différentes incarnent une seule et même héroïne. Allez-y de notre part. Toujours socuieux de penser les films autrement, Arnaud des Pallières revient avec un projet singulier, pas forcément simple à résumer mais d’une absolue évidence à l’écran : raconter l’histoire d’une femme à quatre étapes de son existence, tout en traitant ces quatre phases comme s’il s’agissait des portraits indépendants de quatre individus différents. Au générique, les quatre personnages portent des noms différents. Pourtant, c’est bien de la même entité qu’il s’agit. Ce qui pourrait ressembler à un film concept un peu factice n’en est pas un : il y a simplement dans Orpheline l’idée que toutes les femmes, quelles que soient leurs origines sociales, vivent certaines étapes de leur existence de façon tout à fait similaire. C’est ainsi que l’on suit une héroïne à l’âge de 6 ans (Vega Cuzytek), 13 ans (Solène Rigot), 20 ans (Adèle Exarchopoulos) puis 27 ans (Adèle Haenel) à quatre moments-clés. L’écriture pointilleuse et la caméra exigeante du réalisateur de Michael Kohlhaas, Parc et Adieu font le reste : entre chronique et polar, Arnaud Des Pallières signe un portrait collectif et individuel à la fois, le tout d’une grande qualité formelle. À sa tête, quatre actrices magnifiques : la débutante Vega Cuzytek, la si prometteuse Solène Rigot, et les deux Adèle césarisées, l’une pour La Vie d’Adèle, l’autre pour Suzanne et Les Combattants. Sacrée réunion au sommet.
[embedyt] https://www.youtube.com/watch?v=YnpuZ2NQ-Us[/embedyt] [Image 2017 © Le Pacte] |
Articles liés
Les Regards de l’ICART 2025 : l’appel à candidatures est ouvert !
Les Regards de l’ICART revient cette année pour sa 7e édition ! Initié par des passionnés de cinéma en perpétuelle quête de nouveauté, ce tremplin cinématographique a pour but de récompenser et diffuser le travail de jeunes réalisateurs et...
Lou Olmos Arsenne, un artiste contemPOPrain
J’ai eu le plaisir d’échanger un temps avec Lou Olmos Arsenne, artiste peintre originaire d’une station de sports d’hiver dans les Alpes et résidant à Paris depuis maintenant huit ans. Très intriguée par sa peinture, j’ai découvert ses tableaux...
“Quasimodo, Le Sonneur de Notre-Dame” : une ode à la vie et à l’amour, à découvrir à l’Alhambra
Embarquez avec nous ! Venez vivre en famille une aventure extraordinaire pleine de rebondissements avec cette adaptation théâtrale et musicale du célèbre roman de Victor Hugo ! À Paris, au XVe siècle, la cathédrale de Notre-Dame cache un personnage énigmatique, recueilli...