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Exposition « Invisiblers » Amy Brener – Galerie Pact

26 janvier 2017
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Invisiblers

Œuvres de Amy Brener

Du 26 janvier au 10 mars 2017

Vernissage le 26 janvier de 18h à 21h

Galerie Pact 
70 rue des Gravilliers
75003 Paris
M° Arts et Metiers 

galeriepact.com

unnamed 2 copie copieDu 26 janvier au 10 mars 2017

Pact est heureux de présenter « Invisiblers » la première exposition personnelle en galerie de l’artiste canadienne Amy Brener en Europe. Visible du 26 janvier au 10 mars 2017, l’exposition fait pacte avec l’archéologue français Michaël Jasmin, qui livre son interprétation personnelle de l’univers singulier voire anachronique de l’artiste.

« Je suis allé à la recherche des sculptures d’Amy Brener
Pour cela je suis parti dans le passé
Comme un archéologue menant l’enquête devant l’abyme
Pour cela je suis parti dans le futur
Comme un rêveur devant le temps
Et sur les traces de ses rêves et de ses peurs
Flottaient, translucides, de grandes tuniques. »

« Ces tuniques de silicone comment les nommer ? Elles semblent faire corps avec les Invisiblers,
mais un doute subsiste : faut-il chercher dans quelques passés lointains une origine ou des influences, ou bien Amy Brener puise-t-elle son inspiration dans un futur lointain ? Et dans ce cas comment y accède-t-elle ? Qu’en est-il des pouvoirs que ces tuniques prodigueraient à leurs porteurs ? Ou de quels dangers les protégent-ils ?

Ces tuniques d’Invisiblers ont suscité en moi un sentiment inquiet de déplacement. Déplacement temporel, déplacement chronologique, quand les temps s’emmêlent et nous perdent dans leur labyrinthe. »

« Dans sa lutte avec le temps, qu’elle tend à pièger, Amy Brener a choisi ses armes : ce seront des armures de silicone et de résine. Patiemment confectionnées, transparentes mais protectrices, ces cuirasses portées comme des peaux tendues évoquent des armures de l’Antiquité, mais elles pourraient aussi appartenir à quelques créatures venues d’un futur lointain, ou à la panoplie d’une science aux capacités dépassant nos fictions.»

« Amy Brener fabrique des pièges en silicone où les petits objets du quotidien se retrouvent pris : feuilles et fragments de peignes, graines et équerres métalliques, clavier et pinces, fourchettes et fusible ; ces petits riens qui entretiennent avec nous ce langage du quotidien. Ces objets encapsulés dans les tuniques en font des capsules temporelles. Dans leurs petites cases hermétiques, ces objets sont recouverts et conservés par cette peau de silicone. Placés sur ces tuniques et ainsi rendus inaltérables, ils affichent nos mémoires matérielles quotidiennes, protègent du passé et permettent d’affronter l’avenir. »

Michaël Jasmin, Archéologue, À propos de l’exposition « Invisiblers » d’Amy Brener, Extraits, 2017


A découvrir sur Artistik Rezo :
– Vernissages – Paris – Janvier 

[Source texte et visuel : communiqué de presse]

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