Le Musée des Impressionnismes présente sa programmation 2017
Le Musée des Impressionnismes présente sa programmation 2017 Tintamarre ! Manguin, la volupté de la couleur Tarifs : Adulte : 7€ Musée des Impressionnismes |
Le musée des impressionnismes de Giverny, présentera deux expositions en 2017. À partir du 4 mars, le musée accueillera l’exposition Tintamarre ! Instruments de musique dans l’art 1860-1910. Puis, c’est le peintre Henri Manguin qui sera mis à l’honneur, dès le 14 juillet, avec l’exposition Manguin, la volupté de la couleur. Le musée Le Musée des impressionnismes a ouvert en 2009 à Giverny, la fameuse commune de l’Eure où Claude Monet a peint la série des Nymphéas au cours des dernières années de sa vie. La commune fut un haut lieu de la peinture, notamment suite à la venue de nombreux artistes américains désirant apprendre cette nouvelle façon de peindre la nature et les couleurs qu’était l’impressionnisme. Le musée a notamment présenté les expositions Caillebotte, peintre et jardinier ou encore Sorolla, un peintre espagnol à Paris, deux expositions qui figuraient au catalogue de la 3ème édition du festival Normandie Impressionniste. Après avoir accueilli 233.000 visiteurs en 2016 le musée souhaite renouveler ce succès, en 2017, avec deux expositions qui, c’est sûr, vaudront le déplacement.
Du 24 mars au 2 juillet 2017 : Tintamarre ! Quel défi que celui de représenter le son et notamment la musique dans la peinture ! Beaucoup de peintres de la seconde moitié du 19e siècle ont souhaité aborder le thème de la musique dans leurs œuvres et ont donc fait face à cette difficulté.
Évoquer ce thème à travers une exposition est une première pour le Musée des impressionnismes de Giverny. C’est même un sujet qui fut rarement abordé à travers les diverses expositions françaises de ces dernières années. Tintamarre ! présente une centaine d’œuvres avec, par exemple, des toiles d’Edouard Manet, d’Edgar Degas, d’Auguste Renoir, ou encore Pierre Bonnard (avec sa très belle Jeune femme au piano que le musée à choisi pour être à l’affiche de son exposition). Ces tableaux seront répartis dans 4 salles illustrant 4 sections qui nous montrent les diverses évocations de la musique dans la peinture de l’époque.
La première salle est consacrée aux « Divertissements musicaux », c’est-à-dire aux loisirs qui sont de plus en plus dédiés à la musique (concerts, bals, opéras ou encore la musique de rue). Cette section reviendra également sur l’influence qu’a eu le développement de ces plaisirs auditifs sur les peintres de l’époque. Ensuite, la section « Ailleurs musicaux » nous parle de l’intérêt qu’ont eu les peintres de l’époque pour des instruments nouveaux qui viennent de loin, telle que la flûte, très folklorique, ou encore la guitare des gitans espagnols. Cet attrait pour ce genre d’instruments nous montre bien l’ouverture d’esprit pour l’ailleurs et ces différentes sources d’inspirations. Enfin, la dernière partie de l’exposition, « Convergence », revient sur la promiscuité entre les peintres de l’époque et la musique, notamment par la représentation de scènes représentant les amis ou encore la famille de ces artistes en train de jouer de la musique. Du 14 juillet au 5 novembre 2017 : Manguin, la volupté de la couleur Ceux qui n’auront pas eu l’occasion de voir l’exposition Tintamarre ! pourront se consoler en découvrant la retrospective consacrée à Henri Manguin (1874-1949), peintre injustement méconnu de la période fauve. À travers près de 80 œuvres, l’exposition nous fait découvrir comment le peintre, proche d’Henri Matisse et de Pierre Bonnard, a été un des instigateurs du fauvisme. En effet les tableaux présentés dans cette exposition révèlent les changements opérés chez l’artiste et dans sa peinture, depuis ses débuts en tant que peintre (dès 1900), jusqu’à la première guerre mondiale. Il y a chez Henri Manguin une virtuosité, un travail de la couleur et une sensualité qui débutent dans ces années-là et qui marquent l’ensemble de son oeuvre. L’exposition nous montre comment Manguin a souhaité retranscrire les plaisirs de la vie dans sa peinture, à travers de thèmes arcadiens, ou encore la représentation des bords de mer de Saint-Tropez, mais également grâce à cette exaltation de la couleur qui donne chaleur et douceur à son œuvre. Eléanore BOUTROIS [Crédits Visuels : Photo 1 : Van Rysselberghe, Portrait d’Irma Sèthe, crédits : © Genève, Association des Amis du Petit Palais Photo Studio Monique Bernaz, Genève / Photo 2 : Les musiciens de Bartholomé Albert © DR / Photo 3 : La couseuse à la robe rouge, d’Henri Manguin © Fabrice Lepeltier]
|
Articles liés
“Moins que rien” : l’histoire de Johann Christian Woyzeck adaptée au Théâtre 14
L’histoire est inspirée de l’affaire de Johann Christian Woyzeck (1780-1824) à Leipzig, ancien soldat, accusé d’avoir poignardé par jalousie sa maîtresse, Johanna Christiane Woost, le 21 juin 1821. Condamné à mort, il a été exécuté le 27 août 1824....
La Scala présente “Les Parallèles”
Un soir, dans une ville sans nom, Elle et Lui se croisent sur le pas d’une porte. Elle est piquante et sexy. Lui est hypersensible et timide. Il se pourrait bien que ce soit une rencontre… Mais rien n’est moins sûr, tant ces deux-là sont maladroits dans leurs...
“Tant pis c’est moi” à La Scala
Une vie dessinée par un secret de famille Écrire un récit théâtral relatant l’histoire d’un homme, ce n’est pas seulement organiser les faits et anecdotes qu’il vous transmet en une dramaturgie efficace, c’est aussi faire remonter à la surface...