Allez-y de notre part : Fais de beaux rêves, de Marco Bellocchio
Fais de beaux rêves De Marco Bellocchio Avec Valerio Mastandrea, Bérénice Bejo, Guido Caprino Durée : 2h10 |
Sortie le 29 décembre 2016 Comme chaque semaine, la rédaction d’Artistik Rezo sélectionne pour vous LE film à ne pas rater. Cette semaine : Fais de beaux rêves, de Marco Bellocchio. Le pitch. Turin, 1969. Massimo, un jeune garçon de neuf ans, perd sa mère dans des circonstances mystérieuses. Quelques jours après, son père le conduit auprès d’un prêtre qui lui explique qu’elle est désormais au Paradis. Massimo refuse d’accepter cette disparition brutale. Année 1990. Massimo est devenu un journaliste accompli, mais son passé le hante. Alors qu’il doit vendre l’appartement de ses parents, les blessures de son enfance tournent à l’obsession… Allez-y de notre part. Habitué des grands festivals, signant actuellement près d’un film par an, Marco Bellocchio fait partie des rares cinéastes italiens de ces trente dernières années à avoir pu se fair eun nom et avoir développé leur filmographie d’aussi belle manière. Présenté en ouverture de la Quinzaine des réalisateurs lors du festival de Cannes 2016, son dernier film y a reçu un accueil pour le moins chaleureux de la part d’un public conquis. Adapté d’un roman autobiographique paru en 2013 en France après avoir été publié en Italie, Fais de beaux rêves a tout les atouts pour devenir un beau succès d’estime et pour séduire l’ensemble du public qui poussera la porte de la salle de cinéma.
Se déroulant sur trois époques différentes, avec des interprètes différents pour chaque partie, Fais de beaux rêves conte l’existence torturée d’un jeune turinois hanté par les fantômes du passé et notamment par la disparition précoce de sa mère. S’y déploient comme toujours l’amour de Marco Bellocchio pour les dialogues ciselés et pour les destins contrariés. Le réalisateur de Vincere et du Metteur en scène de mariages a une nouvelle fois dirigé ses acteurs avec passion, à commencer par le jeune interprète de Massimo première époque, mais également Bérénice Bejo, qui tourne en italien pour la première fois à cette occasion. Courtisée par les réalisateurs étrangers de renom (Le Passé d’Ashgar Farhadi lui avait d’ailleurs valu un prix à Cannes), la comédienne nommée aux Oscars ne cesse de monter. On s’en félicite pour elle.
Lucile Bellan [embedyt] https://www.youtube.com/watch?v=wCngZbPsANA[/embedyt] [Image 2016 © Ad Vitam] |
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