Laura, Élodie et Blanche : De drôles de dames
Laura Laune – Le Diable est une gentille petite fille De et avec Laura Laune Co-écriture et mise en scène : Jérémy Ferrari Jusqu’au 28 décembre 2016 Les mardis et mercredis à 20h Tarif : 17,50€ Réservation en ligne Apollo Théâtre Son site : Laura Laune Élodie Poux – Le Syndrome du Playmobil De et avec Élodie Poux Jusqu’au 28 décembre 2016 Les lundis, mardis et mercredis, à 20h Tarif plein : 20€ Réservation en ligne Les Feux de la Rampe www.theatre-lesfeuxdelarampe.com Son site : Élodie Poux Blanche Gardin – Je parle toute seule De et avec Blanche Gardin Mise en scène : Maïa Sandoz Interdit aux moins de 17 ans Du 4 janvier au 25 février 2017 Jeudi, vendredi et samedi, à 21h30 Tarif : 30,70€ Réservation en ligne L’Européen Sur Facebook |
Laura Laune, Élodie Poux et Blanche Gardin ont toutes les trois un point commun : un humour noir décapant et incisif. Présentation de leurs spectacles.
Laura Laune, quand le diable est une gentille petite fille Jeune et jolie blonde au visage angélique, Laura vient de Belgique pour nous présenter son premier spectacle, Le diable est une gentille petite fille, qu’elle joue à l’Apollo Théâtre depuis 2015. Après avoir foulé les planches de nombreuses scènes ouvertes en France et en Belgique, elle a ensuite fait du théâtre et s’est lancée dans le One Woman Show. Dans ce spectacle, elle incarne une professeure qui, après avoir perdu son emploi, est enceinte. Elle se demande alors ce qu’elle va faire de cet enfant ! Le garder et l’élever ou avorter ? Autour de ce personnage, l’humoriste aborde les thèmes tels que la maternité, l’éducation, l’homosexualité, le racisme, et bien d’autres. Entre impertinence et humour noir, est-elle innocente ou méchante ? Consciente de ses propos ou simplement folle à lier ? Élodie Poux et son syndrome du Playmobil Le Syndrome du Playmobil est le premier spectacle d’Élodie Poux. Elle l’emporte avec elle à travers la France et le joue actuellement aux Feux de la Rampe à Paris jusqu’au 28 décembre 2016. Après avoir travaillé de nombreuses années en tant qu’animatrice dans des écoles maternelles, Élodie Poux s’inscrit en 2009 à un atelier d’art du conte et d’expression corporelle. Elle a alors une révélation : être sur scène, « elle kiffe grave ! ». En 2014, elle démissionne de l’Éducation nationale et entame une tournée avec son spectacle Le Syndrome du Playmobil, qui la mène aux Feux de la Rampe en 2015 et où elle joue toujours actuellement, ainsi qu’au Festival d’Avignon en 2015 et 2016. De scènes en scènes et de festivals en festivals, elle gagne 33 prix, dont 18 Prix du Public et 7 Prix du Jury. Élodie Poux, c’est une écriture « scripturalement incisive ». Une interprétation « schyzophréniquement juste ». Un spectacle « zygomatiquement musculatoire ». Un show où se mêlent du stand up et de nombreux personnages, avec un soupçon de cynisme. Vendredi 9 décembre à 19h30, elle fera une halte sur le Bateau-Théâtre Le Nez Rouge, dans le cadre du Festival 105 artistes sur 30 jours sous la direction de Gérald Dahan. Blanche Gardin parle toute seule Après Il faut que je vous parle, en 2015, Blanche Gardin revient en 2017 sur la scène de l’Européen avec Je parle toute seule. Auteure, scénariste, et comédienne, vous l’avez peut-être aperçue dans la série de Canal+, WorkinGirls, où elle interprétait Hélène, employée déprimée et déprimante. Elle sera bientôt à l’affiche de Problemos, réalisé par Éric Judor et qu’elle a co-scénarisé avec Noé Debré. Dans ce deuxième One Woman Show, Blanche Gardin se lâche sur l’état de la société et sur son propre état. C’est dans un stand-up trash à souhait (interdit aux moins de 17 ans) qu’elle se laisse aller à « parler d’elle, des autres à travers elle, d’elle à travers ce qu’elle entrevoit des autres depuis son célibat sans enfant, à 38 ans, parler de la condition humaine, de la mort, du sexe qui s’épuise d’être désiré, parler de l’absurdité de la recherche du bonheur, de tous ces nous qui nous font Un, de l’enfance, du vice et de la vertu, parler ! » Blanche Gardin officie également au sein des Insolents, aux côtés de Pierre-Emmanuel Barré, Dedo, Antoine Schoumsky, Aymeric Lompret, et Bruno Hausler. Gaëlle Barbaste [Crédits Photo 1 : © JF Robert / Marie Dich / Kalmia Production / Photo 2 : ©Photographe : Julie Caught / Maquillage : Charlotte Chenoz / Photo 3 : © Kalmia Production / Photo 4 : © William Maingueneau] |
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