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Exposition Seven to Five – Group show de 7 street artistes à Marseille – Art five Gallery

23 novembre 2016
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Exposition “SEVEN TO FIVE” Group show de 7 street artistes à Marseille – Art five Gallery

Œuvres de Speedy Graphito, C215, Gris1, Ardpg, P.Echaroux, Levalet et Brusk 

Du 25 novembre au 15 décembre 2016

Les Voûtes de la Major
12 Quai de la Tourette
13002 Marseille

Stationnement au Parking du Mucem

www.artfive.fr

unnamed-2 copie copie copie copie copieDu 25 novembre au 15 décembre 2016

Christophe Rioli, collectionneur d’art urbain et fondateur d’ART FIVE, a l’honneur d’accueillir sous les prestigieuses Voûtes de la Major à Marseille en face du Mucem et de la Villa Méditerranée une série inédite d’une quarantaine d’œuvres de 7 artistes incontournables de la scène artistique contemporaine.

Pour l’exposition “SEVEN TO FIVE ” les œuvres de Speedy Graphito, C215, Gris1, Ardpg, P.Echaroux, Levalet et Brusk  occuperont l’espace de 300 m².
« SEVEN TO FIVE » est la première exposition de Speedy Graphito à Marseille depuis 2008. A cette occasion, une quinzaine de ses œuvres seront dévoilées.

Parmi les artistes, P. Echaroux, qui vit et travaille à Marseille depuis plus de 8 ans, réalisera le soir du vernissage une performance de projection in situ. Sera également dévoilée progressivement une œuvre d’Ardpg. Quant à Gris1, artiste bien connu des marseillais, en effet il a débuté le graffiti alors qu’il était au collège dans la cité Phocéenne, il aura préparé une mise en scène de ses œuvres qui seront « continuées » sur les murs du lieu d’exposition.

A propos de Speedy Graphito

« J’attire le spectateur grâce à des références universelles telles que Picsou, Bob l’éponge ou des artistes classiques comme Dali – mais il y a plusieurs lectures. J’aborde dans mes œuvres ce qui me touche au quotidien, la société de consommation ou les nouvelles technologies et je crois être assez engagé »

 
Olivier Rizzo alias Speedy Graphito est né en 1961. Artiste précurseur, il est reconnu comme l’un des pionniers du mouvement Street Art français. Après des études artistiques à l’école Estienne à Paris et une très brève carrière de directeur-artistique dans la publicité, il intègre pendant un an le collectif X-Moulinex en 1983. Peu à peu, il créé le “Style Graphito” à travers ses graffs, exécutés au pochoir ou au pinceau. Sur le mur de Paris et d’ailleurs, il représente des personnages dynamiques, joyeux et colorés.
Il explore également la peinture, la sculpture, la photographie, l’art vidéo, l’art numérique ainsi que la performance, lors de festivals, de ventes aux enchères ou d’expositions. Aujourd’hui, son œuvre est influencée par l’iconographie de la pop culture. On retrouve en effet dans ses fresques de célèbres personnages issus de comics, de Disney, des marques publicitaires ou des jeux vidéo. Il a exposé partout, aujourd’hui 60% de ses œuvres sont vendues aux Etats-Unis et 40% sur le vieux continent.

Il peut se prévaloir de nombreuses commandes publiques (CNES Logo Altair, Ministère de la culture, centre national des arts plastiques, ville de Paris, l’Agglo d’Evry lui commande la plus grande fresque d’Europe réalisée sur l’AGORA 5000m²) et interventions dans des musées ou centres culturels (institut Français de Naples, Institut Français de Prague, Ambassade de France à Tokyo, Musée de Dieppe, Musée d’Ingres …) Sa bibliographie et filmographie sont impressionnantes (Serial Painter, Paris Pochoirs, Home Street Home, What did you expect, l’aventure intérieure…

A propos de Philippe Echaroux

« L’idée est de rencontrer des personnes du cru et de les projeter dans leur environnement »

P. Echaroux, né en 1983 est actif dans les rues de nos villes depuis un peu plus de 8 ans. Il vit et travaille à Marseille. Il se définit comme « street-artiste-photographe ». Ce dernier est le précurseur d’un Street Art « propre », qu’il aime à nommer Street Art 2.0. Il ne laisse aucune trace, ni jamais ne dégrade.
D’abord reconnu comme un photographe et portraitiste accompli (séries SENS 2009-2013 et LEGENDS 2013-2014), il a toujours offert son travail au plus grand nombre en le livrant à l’éphémère de la rue, en accrochant simplement ses photos avec du scotch double face ou de la Patafix sur les murs des villes françaises.

En 2013, il décide de « voir plus grand » et il mène depuis lors le projet Painting_With_light.

De photographe qui capture la lumière, il devient pleinement Street Artiste Photographe et selon son expression « rendant la lumière ». Depuis, il envahit les villes du monde de ses projections lumineuses éphémères : Barcelone, Marseille, Paris, Cannes pendant le festival, La Havane pendant la biennale internationale d’Art Contemporain et à l’invitation officielle de l’ambassade de France, Val d’Isère et Cran Montana pour d’étonnantes réalisations enneigées et en avril 2016 une immersion fascinante au sein d’une tribu d’indien pour un Painting_With_Light époustouflant dans la forêt Amazonienne. Pour réaliser les œuvres de son projet Painting With Light, l’artiste choisit méthodiquement les lieux qu’il va « éclairer » de ses créations lumineuses, et, une fois la nuit venue, il y projette ses graffs de lumière et ses photographies.

Ses œuvres magnifieront différents lieux et monuments tels que : un bâtiment, un arbre, un pont, une façade décrépie ou les ruines d’un bar chargé d’histoire, un château, un chalet de montagne, le lieu d’un drame ou le résultat de la folie humaine. Pour Painting With Light, pendant quelques dizaines de minutes les œuvres sont offertes aux spectateurs et aux passants, ses performances sont très éphémères mais elles sont heureusement immortalisées par des photographies en pause longue, pour être ensuite montrées à tous. Les œuvres qui en découlent sont travaillées sur bois, ou bien tirées en argentique et contrecollées sur Dibon ou enserrées dans un Diasec. Elles pourront ainsi rejoindre les galeries et les murs de ses désormais nombreux collectionneurs

A propos de Gris 1

« Faire une exposition, c’est partager un peu de son intimité, mais aussi, pour moi, montrer quelque chose de ludique. Je veux donner aux gens quelque chose qui va les sortir de leur quotidien, les amuser. C’est la meilleure façon de leur donner envie de comprendre »

L’artiste est né dans les années 80 dans le sud de la France. Il vit et travaille au Puy en Velay. Il a commencé le graffiti alors qu’il était au collège à Marseille, d’abord pour aller graffer des mots d’amour sur les murs, en face de la maison de sa chérie de l’époque. Par ennui ensuite, il part graffer des murs, des trains, des camions, l’occupation devient très vite une passion dévorante.

La magie opère et le talent s’exprime alors pleinement, illégalement en grands formats et en couleurs. Il intègre très vite, dès 1999, l’un des plus grand Crew de graffeurs français, les DMV ou Da Mental Vaporz. Collectif de Graffeurs qui donnera au Street Art parmi les meilleurs artistes de cette génération des 35-45 ans (DMV est composé de Gris1, Brusk, Dran, Bom’K, Jaw, Iso, Kan, Lejk & Sowat).


Sa légitimité d’artiste urbain est indiscutable, avec pratiquement 20 ans de carrière, des murs peints dans le monde entier avec les DMV et des expositions personnelles et collectives, c’est l’un des artistes émergents français les plus courus aujourd’hui.

Actualités 2016 : Une très belle exposition solo à la Kolly Gallery de Zurich en mai dernier, plusieurs évènements de groupe (Brugier Rigail, Artistes à la Une pour la liberté de la presse et au profit de Reporter sans Frontières, Art Up Lille avec la galerie Adrien Serien). Son apparition en ventes aux enchères est assez récente, une première vente en 2014 à 4.550 € et une seconde pour 8.060 € fin 2015 (prix frais de vente inclus = coût total payé par l’acheteur).

A propos de Levalet

Charles Leval, dit Levalet, est né en 1988 à Epinal. Il vit et travaille à Paris. Il grandit en Guadeloupe, région où il entre en contact de la culture urbaine et des arts plastiques. A 13 ans, il commence à peindre sur les murs de l’île. De retour en métropole à 17 ans, il étudie les arts visuels à Strasbourg Il poursuit ses études d’arts visuels à Strasbourg, son travail, alors davantage tourné vers la vidéo, se nourrit d’une pratique théâtrale assidue.

Il obtient l’agrégation en 2012, année où son travail commence à prendre place dans les rues de Paris. Il n’enseigne plus aujourd’hui et est désormais artiste « à plein temps ». Il a participé à de nombreuses expositions collectives et « solo » (Allemagne, France, Malaysia, Italie, Norvège, Singapour, Danemark etc.) ainsi qu’à des festivals d’arts urbains internationaux.

L’œuvre de Levalet est avant tout un travail de dessin et d’installation. Il met en scène ses personnages dessinés à l’encre de chine dans l’espace public, dans un jeu de dialogue visuel et sémantique avec l’environnement présent. Les personnages interagissent avec l’architecture et se déploient dans des situations frôlant souvent l’absurde.
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A propos de Ardpg

« Avec ma peinture et mes collages je cherche à jouer avec la vision logique d’un contraste chronologique ou esthétique »

Arnaud PUIG aka ARDPG est né en 1980, il vit et travaille à Bordeaux. Il a commencé la peinture via le graffiti durant les années 1990. Au début des années 2000, alors que le graffiti n’était pas encore devenu une tendance dans le milieu de l’art, l’artiste débute un travail sur toile. En parallèle de ses études d’histoire de l’art (DEA à l’université Bordeaux III), il développe son concept du collage des papiers sur toiles en venant peindre à la bombe sur ces éléments.

Aujourd’hui son approche toujours plus urbaine lui permet de redonner une place plus importante à ses actions in situ (buzz l’été 2014 lors de son action pastichant les affichettes de la RATP). Dans sa série VERSUS il réunit ses passions pour le graffiti et l’histoire de l’art avec sa connaissance du milieu artistique des grands maitres pour composer des nouvelles créations.

Parallèlement avec sa série des MESSAGES, il interpelle notre intelligence avec des phrases simples au contenu introspectif pourtant stupéfiant. Ardpg cherche à embellir notre quotidien et à éveiller notre regard sur l’art urbain qui fait partie intégrante de notre environnement. Il n’est pourtant pas attaché au terme de Street art qu’il juge parfois trop réducteur.

A propos de C215

« Mes œuvres placent des invisibles au rang des célébrités. À travers ces visages, je souhaite que les passants se confrontent à leur propre humanité »

C215 / Christian Guémy débute le pochoir en 2006. Il participe au MUR dès 2007 et réalise, en 2013, un mur peint de 25 mètres à Paris, métro Nationale, représentant un chat. Il vit et travaille à Evry. En 2013, il peint également le visage de la ministre de la Justice, Christiane Taubira, alors cible d’attaques racistes1. Connu au niveau international, Christian Guémy présente des œuvres peintes sur objets de recyclage dans de nombreuses galeries, en France et dans le monde. En 2014 il est sollicité pour créer 20 illustrations pour le jeu Far Cry 4 d’Ubisoft2. Le 4 janvier 2016, l’artiste réalise au pochoir sur une boîte à feu un portrait multiple du policier Ahmed Merabet orné du fameux “Je suis Ahmed”3.

L’œuvre a été réalisée à la demande du commandant Stéphane Motel, du commissariat du 11e arrondissement de Paris où travaillait Ahmed. Le portrait a été dévoilé devant une centaine de personnes parmi lesquelles les collègues du policier et sa famille au complet. C215 a réalisé le pochoir sur place, devant la famille. Il a peint Ahmed Merabet derrière les couleurs républicaines, pour le symbole qu’il représente. L’artiste a peint deux portraits sur base de photos confiées par la famille : un portrait de face, solennel, regardant vers l’endroit où il a été abattu, et un portrait de profil, plus souriant, regardant vers la rue4.

Ses sujets de prédilection sont l’enfance, les laissés-pour-compte, les anonymes, les amoureux, mais aussi les animaux (chiens, chats et oiseaux), particulièrement présents dans ses tableaux urbains. Son modèle principal est sa fille Nina, née en 2003. Son style va de la bichromie aux compositions les plus colorées. Les dimensions de ses œuvres demeurent à l’échelle humaine, ne réalisant que rarement de murs peints de très grandes dimensions. Fervent admirateur du Caravage, C215 veut mettre de la poésie et de l’émotion au cœur des villes désincarnées. Ses visages d’anonymes aux traits expressifs témoignent de son besoin de retrouver une certaine humanité.

A propos de Brusk

« La particularité de mes compositions repose sur un équilibre et le contraste entre l’espace et les accumulations, les matières, les superpositions. L’une de mes caractéristiques stylistiques est le « dripping style », une technique employée qui donne à l’œuvre un effet de peinture : dégoulinante »

Il vit et travaille à Lyon, Il est membre des DMV (Da Mental Vaporz), Crew français d’artistes urbains le plus connu au monde.
Il développe sa créativité dès son plus jeune âge. Un crayon à la main, il passe son temps à griffonner jusqu’ à sa rencontre avec le graff et le Hip Hop en 1991.
Diplômé de l’école des Beaux-Arts de Saint Etienne, son travail approfondi sur le graff, devient un cas complètement atypique pour le corps professoral. Il apprivoise de nouvelles techniques et aborde différents médiums (photo, vidéo, informatique), poussant ainsi ses limites et s’ouvrant de nouveaux univers créatifs.

La maîtrise de nombreux outils, lui permet de travailler aussi bien le figuratif, l’abstraction, le réalisme ou le graphisme épuré. Brusk développe sa démarche sur divers supports, il est souvent amené à exposer son travail et à investir des lieux insolites. Son style élaboré au fil des années, allie un travail calligraphique, en 3D, des personnages et des mises en scènes.

L’équilibre de ses compositions repose sur un subtil jeu de gestion de l’espace, des vides et des accumulations, des matières, des superpositions de plans … Il parvient à une alchimie entre différentes influences nées de la photographie, de la bande dessinée, du cinéma mais aussi de son acuité à saisir les esthétiques urbaines.

Ses ventes explosent à compter de 2014, il fait partie des artistes urbains français les plus recherchés.

[Crédits visuel et texte: © communiqué de presse]

 

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