Yudai Kamisato +51 Aviación, San Borja – T2G
Yudai Kamisato +51 Aviación, San Borja De Yudai Kamisato Avec Masahiko Ono, Wataru Omura, Mari Kodama Du 5 au 9 octobre 2016 Dans le cadre du festival d’automne à Paris Tarifs : de 9€ à 24€ Réservation en ligne Durée : 1h20 T2G |
Du 5 au 9 octobre 2016
Accueilli pour la première fois en France avec son dernier spectacle, +51 Aviación, San Borja, Yudai Kamisato nous entraîne dans un voyage paradoxal de Tokyo à Lima en passant par Okinawa où le héros, né au Pérou mais grandi au Japon, interroge ses racines dispersées des deux côtés de l’océan Pacifique.
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Plusieurs images du Japon se superposent ou se reflètent l’une dans l’autre dans ce spectacle de Yudai Kamisato. Ce dramaturge, accueilli pour la première fois en France, est un des chefs de file de la scène japonaise actuelle. Né à Lima au Pérou, il a grandi au Japon où ses parents émigrés sont retournés quand il était enfant. Il a aussi vécu au Paraguay et aux Etats-Unis. +51 Aviación, San Borja est sans doute une de ses créations les plus personnelles. Le titre déjà correspond à l’indicatif téléphonique du Pérou et à l’adresse de sa grand-mère à Lima qui habite rue Aviación dans le quartier de San Borja. De Tokyo, le spectacle nous embarque à Okinawa puis au Pérou où le protagoniste rend visite à sa grand-mère. Ce voyage dans un pays d’Amérique du Sud correspond à une quête des racines. Le héros s’y confronte aux nikkei – ces communautés de japonais expatriés dispersés au quatre coins du monde. Loin de leur pays d’origine, ils entretiennent une image idéalisée de l’« ancienne patrie ». Multipliant les situations paradoxales, la pièce fait aussi intervenir Seki Sano, dramaturge japonais connu comme le « père du théâtre mexicain » un personnage du passé – mort en 1966, il fut un temps l’assistant de Vsevolod Meyerhold – que Yudai Kamisato invoque ici comme une figure tutélaire. Il est aussi question d’un mouvement contre la relocalisation d’une base militaire dans la baie d’Henoko au Japon. Progressivement les éléments épars, un peu comme les pièces éparpillées d’un puzzle, finissent par constituer le portrait complexe d’un héros écartelé entre des identités multiples et contradictoires, significatives de la réalité contemporaine.
[source du texte et crédit visuel : communiqué de presse] |
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