Festival de l’Imaginaire 2016
Festival de l’Imaginaire 2016 Du 2 octobre au 20 décembre 2016 Réservation en ligne |
Créé en 1997 à l’initiative de la Maison des Cultures du Monde, le FESTIVAL DE L’IMAGINAIRE est une scène ouverte aux peuples et civilisations du monde contemporain qui, chaque printemps, fédère plusieurs institutions parisiennes, régionales et européennes autour de l’envie de partager avec le public l’étonnante richesse des fêtes, jeux, rituels et spectacles dans lesquels l’homme se met en représentation.
A découvrir sur Artistik Rezo : Chaque année, de nombreux lieux, à Paris et en régions, accueillent les spectacles, concerts, performances et rituels du Festival : Amphithéâtre Bastille de l’Opéra national de Paris, Auditorium du Louvre, Institut du Monde Arabe, musée du quai Branly, Théâtre du Soleil, Théâtre Équestre Zingaro, Théâtre de la Ville… Ne se limitant pas à un panorama des formes dites « traditionnelles », le FESTIVAL DE L’IMAGINAIRE s’intéresse aussi aux formes contemporaines dès lors qu’elles s’enracinent dans l’imaginaire d’un peuple et d’une société et ne sont pas calquées sur les modèles occidentaux. Notes de Arwad Esber, directrice de la Maison des Cultures du Monde « Au moment de boucler le programme de la 20e édition du Festival de l’Imaginaire, les événements survenus au début de cet été nous plongent encore un peu plus dans l’horreur. Que dire devant tant d’abjection ? L’envie vous prend de vous rouler en boule, fermer les yeux, vous terrer… Mais impossible d’oublier. La mémoire est bien là, elle me ramène aux années de guerre civile au Liban, et à la leçon majeure qui en reste : la vie est plus forte que tout. La vie continue et reprend, très vite, ses droits. C’est pour cette vie qu’il est impératif aujourd’hui, plus qu’à aucun autre moment, de défendre la diversité culturelle menacée par la progression ravageuse de deux rouleaux compresseurs, le pouvoir du toutéconomique et les fondamentalismes de tous genres, alliés plus qu’objectifs qui s’acharnent pour l’assimilation des langages, des gestes, des rêves, pour tuer les imaginaires. La Carte Blanche que nous avons donnée à Waed Bouhassoun sera un des moments forts en faveur de diversités réellement menacées aujourd’hui. Ce rendez-vous annuel autour d’événements rares, curieux, particuliers, peut paraître un peu étrange dans l’imposant et riche paysage culturel qui nous entoure. Certes. Mais les danses, bals, contes et théâtres divers que nous convions représentent toujours autant de manières, si différentes et si variées de célébrer la vie, ce que l’humanité a de plus sacré, ce que l’humanité a en partage. Il fallait donc que cette édition vive, et si elle a pu voir le jour c’est grâce à un formidable élan de solidarité : nos amis de toujours, Ariane Mnouchkine, Bartabas, avec Charles-Henri Bradier co-directeur du Théâtre du Soleil nous ouvrent généreusement leurs portes. Toujours à nos côtés, nos partenaires du musée du quai Branly – Jacques Chirac, Hélène Fulgence et Anne Behr, de l’Institut du Monde Arabe, Marie Decourtieux et Dorothée Engel appelées à la rescousse, et les amis que nous découvrons pendant les moments difficiles, Carole Friez, codirectrice de Paris Quartier d’Eté, Méziane Azaïche directeur du Cabaret Sauvage, ils nous ont tous émus par tant d’attention, d’écoute, de générosité. Nous leur disons ici toute notre reconnaissance. Cette édition vit aussi grâce à de nouvelles rencontres, comme Christiane Falgayrettes-Leveau du Musée Dapper, ou ce « poème » qu’est Delia Romanès dont le chapiteau servira d’écrin aux marionnettes japonaises bunya ningyo. Avec le festival Villes des Musiques du Monde et son directeur Kamel Dafri, nous initions un nouveau partenariat et mettons nos moyens et nos efforts en commun en faveur d’un public jeune qui sera, nous l’espérons, séduit par la conteuse Chirine El Ansary, et sera sans doute inspiré par son regard malicieusement critique sur les travers d’une société en plein remous. Avec Didier Long au Théâtre de l’Atelier qui ouvrira ses portes pour Le Fils devenu cerf, film et choeur d’acteurs du théâtre hongrois de la ville de Beregszász, qui se trouve en Ukraine, d’après un long poème de Ferenc Juhász, où le metteur en scène Attila Vidnyánszky s’inspire de la Cantata profana de Béla Bartók laquelle convie le thème du cerf magique d’origine chamanique en se servant d’un chant archaïque roumain… Tout un monde à découvrir absolument. Et nous voilà donc itinérants, nomades, sans lieu fixe, ouverts à toutes les possibilités. Quand une histoire se termine, une aventure commence, avec tout ce que cela induit d’excitant, de délicieusement angoissant, de palpitant, comme les prémices d’un amour naissant… que nous souhaitons partager avec vous. » La Séléction Artistik Rezo Pandit Rajendra Prasanna Maître de la flûte bansuri et du hautbois shehnai De bambou et de bois, instruments enchanteurs et porte-bonheurs, la flûte bansuri et le hautbois shehnai sont pétris d’une histoire complexe où se rencontrent l’Inde et la Perse, le temple et la cour, les dieux et les hommes, l’amour et la douleur de la séparation. Les Bunya Ningyo Marionnettes de l’île de Sado Alors que commence l’époque d’Edo, au début des années 1600, les tout nouveaux spectacles de marionnettes ningyô-jôruri attirent les foules dans les théâtres des villes. Ils associent la manipulation de grandes marionnettes portées (ningyô) avec l’art de la récitation romanesque ou épique (jôruri) qui a connu un essor extraordinaire au cours des deux siècles précédents. [embedyt] https://www.youtube.com/watch?v=HTbJo_fgITg[/embedyt] Chants des Djebels de Syrie & Chants des Troubadours d’Arménie Bashar Abu Hamdan, chant et vièle rebab, Mona Issa, chant et Maamoun Rahal, cithare qanun, et Ensemble Goussan Chants des Djebels de Syrie : Tout au long de leur histoire, la musique et le chant populaires du Proche-Orient se sont distingués de la musique dite classique ou savante. Proche de la vie quotidienne, le chant populaire choisit comme moyen d’expression exclusif la langue parlée et le dialecte de chaque localité. Chants des Troubadours d’Arménie : La longue et douloureuse histoire d’Arménie a nourri l’art des poètes-musiciens, panégyristes, bardes et conteurs. Ces maîtres du verbe, on les appelle d’abord goussan, un terme qui dérive du verbe govel signifiant « faire l’éloge », auquel se substitue au XVIe siècle celui d’ashough, dérivé de l’arabe ‘ishq (amour, passion). Polyphonies et Danses des Wagogo Clan Nyati du village de Nzali Les Wagogo vivent au centre de la Tanzanie. Ils sont réputés et admirés pour leurs splendides polyphonies vocales, leurs répertoires instrumentaux et leurs danses très particulières qui illustrent de manière exemplaire l’originalité, la complexité et le raffinement musicaux du continent africain. Anna Cinzia Villani Pizzica et autres musiques du Salento Anna Cinzia Villani et ses musiciens du MacuranOrchestra interprètent les chants et les danses caractéristiques du monde agricole de l’après-guerre dans la péninsule du Salento (région des Pouilles), en y associant quelques compositions inédites. [embedyt] https://www.youtube.com/watch?v=4vEQXoXakzk[/embedyt] Le Fils dévenu Cerf Film/Théâtre (chœur d’acteurs) par le Théâtre hongrois de Beregszász Pour ce spectacle, qu’il décrit comme un oratorio-mystère, Attila Vidnyánszky s’est emparé d’un poème célèbre de Ferenc Juhász, Le fils devenu cerf hurle aux portes du matin et de la Cantata profana de Béla Bartók qui puise son motif dans l’ancienne légende roumaine des neuf cerfs enchantés. Un parcours initiatique. De ce spectacle, Attila Vidnyánszky a fait un film avec, dans le rôle de la mère, Mari Törőcsik, une des plus célèbres actrices de théâtre et de cinémahongroises. La représentation proposée au théâtre de l’Atelier combinera la projection du film avec un choeur d’acteurs à la manière de la tragédie grecque. Texas Fiddling & Ballades Appalachiennes Wes Westmoreland, violon et Antony Mature, guitare Sheila Kay Adams, chant et banjo Le célèbre folkloriste anglais Cecil Sharp (1859-1924) raconte que séjournant dans les Appalaches pendant la Première Guerre mondiale, il se retrouva dans une communauté où le chant tenait autant de place que la parole. Et c’est avec gourmandise qu’il échangea des chansons avec plusieurs personnes. [Source texte et visuels : © communiqué de presse] |
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