0 Shares 2409 Views

Exposition Ubiquités – O’CLOCK – Street art Graffiti – Confluences

13 avril 2016
2409 Vues
DavidBlochGallery OCLOCK Ubiquites 00

Exposition Ubiquités

Œuvres de O’CLOCK

Du 20 avril au 6 mai 2016

Vernissage mercredi 20 avril à 18h

Confluences
190, Boulevard de Charonne
75020 Paris
M° Alexandre Dumas

www.artazoi.com
www.confluences.net
www.davidblochgallery.com

Du 20 avril au 6 mai 2016

Être partout, partout à la fois, dans l’espace urbain, dans toutes ses possibilités, sur tous ses supports. Peindre le plus petit recoin et le lieu le plus visible avec le même plaisir, la même obstination. Il n’y a pas de support de prédilection. Ils le sont tous. O’clock, six lettres, une apostrophe, comme une piqure de rappel du temps qui reste, vacant, à remplir.

Si le graffiti s’applique à casser les codes du Beau ou du Bon Goût, O’clock s’amuse lui à sortir des codes du graffiti même. Faisant du tag une figure noble, chaque fois ré-expérimentée, improvisée surprenante, dessinée en fonction du lieu, de l’envie, de l’instant, du temps disponible ou de l’outil en poche. La liberté d’être partout, d’être flagrant et invisible.” – Laura C.

O’clock est né en 1976, il vit et travaille à Paris.

Originaire de la banlieue parisienne il découvre le Graffiti a la fin 80’s. Ses premiers tags sous ce pseudo apparaissent dès 1995 sur Paris et sa banlieue. Il est souvent considéré comme l’un des taggers/graffeurs les plus productifs et les plus inventifs de l’histoire du Graffiti en France.

DavidBlochGallery OCLOCK Ubiquites 14« Je n’aime pas l’immobilisme et les recettes qui marchent. J’aime prendre des risques, me faire peur. Quand je m’exprime il y a une grande part d’improvisation et de renouvellement en fonction de mon humeur, du support et du lieu. J’aime improviser, faire confiance à mon instinct. Ressentir l’ambiance, évaluer l’urgence de la situation et y adapter mes idées. Bien sûr, j’ai des classiques simples et efficaces mais je préfère ne pas répéter trop souvent le même tag ou la même pièce indéfiniment, j’ai besoin de me renouveler, j’aime avant tout la surprise, le changement, la nouveauté, la confrontation avec l’inconnu et le danger, mon alibi étant le graffiti.» Il a donc la particularité d’être là où on ne l’attend pas, que ce soit dans les styles ou dans les emplacements choisis, le tout associé à une cadence effrénée. Pluridisciplinaire, il pose sa signature protéiforme sur tous les supports : rues, métros, trains, camions, tunnels, toits, autoroutes, etc.

Il se consacre à d’autres projets artistiques toujours liés au graffiti de près ou de loin. Des expositions personnelles et collectives en France et à l’étranger rendront compte de sa sensibilité, de sa connaissance et de son implication en la matière la plupart du temps à travers des installations faisant appel à la photo, la vidéo, différents objets explicites réunis, la peinture, la sculpture…

Il y aborde la problématique du graffiti sans réellement « en montrer » laissant la partie technique, esthétique et picturale à l’écart dans un premier temps. Le graffiti n’est finalement qu’un alibi au départ dans cette démarche. Son envie étant de mettre plutôt en exergue la partie mystérieuse immergée de l’iceberg « Graffiti ». Parler des raisons qui l’ont poussées à le pratiquer, ses envies, ses motivations, son contexte, afin de comprendre avec le temps et le recul nécessaire, l’essence même de cette passion dévorante, son origine personnelle. Faire une catharsis en somme dans un premier temps pour pouvoir sereinement aborder dans un second temps son véritable « travail » de graffiti-artist.

En premier lieu percer le mystère de la problématique de l’alter ego, du pseudonyme, de l’anonymat, de l’adrénaline, de l’éphémérité et de ce besoin d’imposer ses goûts, ses choix, à travers ses actions. Toutes ces questions sans réponses primordiales et essentielles restent souvent inabordées et cela crée des amalgames et des contre-sens regrettables alors même que le graffiti est de plus en plus présent en galerie et dans les musées.L’illégalité étant la condition sine qua none et « légitime » du Graffiti, le fond et la forme en harmonie afin qu’il « prenne vie », donc tout son sens…

A découvrir sur Artistik Rezo :
– Vernissages – Paris – Avril 2016

[Source texte et visuel : communiqué de presse / © O’CLOCK / Courtesy David Bloch Gallery ]

Articles liés

« Les Misérables », une nouvelle production brillante au Théâtre du Châtelet
Spectacle
368 vues

« Les Misérables », une nouvelle production brillante au Théâtre du Châtelet

Plus de quarante ans après la première création en français, l’opéra d’Alain Boublil et de Claude-Michel Schönberg revient au Théâtre du Châtelet dans une nouvelle version et une mise en scène de Ladislas Chollat. Quarante interprètes dont des enfants...

“Moins que rien” : l’histoire de Johann Christian Woyzeck adaptée au Théâtre 14
Agenda
108 vues

“Moins que rien” : l’histoire de Johann Christian Woyzeck adaptée au Théâtre 14

L’histoire est inspirée de l’affaire de Johann Christian Woyzeck (1780-1824) à Leipzig, ancien soldat, accusé d’avoir poignardé par jalousie sa maîtresse, Johanna Christiane Woost, le 21 juin 1821. Condamné à mort, il a été exécuté le 27 août 1824....

La Scala présente “Les Parallèles”
Agenda
103 vues

La Scala présente “Les Parallèles”

Un soir, dans une ville sans nom, Elle et Lui se croisent sur le pas d’une porte. Elle est piquante et sexy. Lui est hypersensible et timide. Il se pourrait bien que ce soit une rencontre… Mais rien n’est moins sûr, tant ces deux-là sont maladroits dans leurs...