Exposition Ubiquités – O’CLOCK – Street art Graffiti – Confluences
Exposition Ubiquités Œuvres de O’CLOCK Du 20 avril au 6 mai 2016 Vernissage mercredi 20 avril à 18h Confluences |
Du 20 avril au 6 mai 2016
Être partout, partout à la fois, dans l’espace urbain, dans toutes ses possibilités, sur tous ses supports. Peindre le plus petit recoin et le lieu le plus visible avec le même plaisir, la même obstination. Il n’y a pas de support de prédilection. Ils le sont tous. O’clock, six lettres, une apostrophe, comme une piqure de rappel du temps qui reste, vacant, à remplir. Si le graffiti s’applique à casser les codes du Beau ou du Bon Goût, O’clock s’amuse lui à sortir des codes du graffiti même. Faisant du tag une figure noble, chaque fois ré-expérimentée, improvisée surprenante, dessinée en fonction du lieu, de l’envie, de l’instant, du temps disponible ou de l’outil en poche. La liberté d’être partout, d’être flagrant et invisible.” – Laura C. O’clock est né en 1976, il vit et travaille à Paris. Originaire de la banlieue parisienne il découvre le Graffiti a la fin 80’s. Ses premiers tags sous ce pseudo apparaissent dès 1995 sur Paris et sa banlieue. Il est souvent considéré comme l’un des taggers/graffeurs les plus productifs et les plus inventifs de l’histoire du Graffiti en France. « Je n’aime pas l’immobilisme et les recettes qui marchent. J’aime prendre des risques, me faire peur. Quand je m’exprime il y a une grande part d’improvisation et de renouvellement en fonction de mon humeur, du support et du lieu. J’aime improviser, faire confiance à mon instinct. Ressentir l’ambiance, évaluer l’urgence de la situation et y adapter mes idées. Bien sûr, j’ai des classiques simples et efficaces mais je préfère ne pas répéter trop souvent le même tag ou la même pièce indéfiniment, j’ai besoin de me renouveler, j’aime avant tout la surprise, le changement, la nouveauté, la confrontation avec l’inconnu et le danger, mon alibi étant le graffiti.» Il a donc la particularité d’être là où on ne l’attend pas, que ce soit dans les styles ou dans les emplacements choisis, le tout associé à une cadence effrénée. Pluridisciplinaire, il pose sa signature protéiforme sur tous les supports : rues, métros, trains, camions, tunnels, toits, autoroutes, etc. Il se consacre à d’autres projets artistiques toujours liés au graffiti de près ou de loin. Des expositions personnelles et collectives en France et à l’étranger rendront compte de sa sensibilité, de sa connaissance et de son implication en la matière la plupart du temps à travers des installations faisant appel à la photo, la vidéo, différents objets explicites réunis, la peinture, la sculpture… Il y aborde la problématique du graffiti sans réellement « en montrer » laissant la partie technique, esthétique et picturale à l’écart dans un premier temps. Le graffiti n’est finalement qu’un alibi au départ dans cette démarche. Son envie étant de mettre plutôt en exergue la partie mystérieuse immergée de l’iceberg « Graffiti ». Parler des raisons qui l’ont poussées à le pratiquer, ses envies, ses motivations, son contexte, afin de comprendre avec le temps et le recul nécessaire, l’essence même de cette passion dévorante, son origine personnelle. Faire une catharsis en somme dans un premier temps pour pouvoir sereinement aborder dans un second temps son véritable « travail » de graffiti-artist. En premier lieu percer le mystère de la problématique de l’alter ego, du pseudonyme, de l’anonymat, de l’adrénaline, de l’éphémérité et de ce besoin d’imposer ses goûts, ses choix, à travers ses actions. Toutes ces questions sans réponses primordiales et essentielles restent souvent inabordées et cela crée des amalgames et des contre-sens regrettables alors même que le graffiti est de plus en plus présent en galerie et dans les musées.L’illégalité étant la condition sine qua none et « légitime » du Graffiti, le fond et la forme en harmonie afin qu’il « prenne vie », donc tout son sens… A découvrir sur Artistik Rezo : [Source texte et visuel : communiqué de presse / © O’CLOCK / Courtesy David Bloch Gallery ] |
Articles liés
GREMS investit le MUR Oberkampf le samedi 9 novembre !
GREMS interviendra sur le MUR Oberkampf le samedi 9 novembre 2024 à partir de 10h et recouvrira l’œuvre de Williann. À propos de GREMS Formé à l’école des Beaux Arts de Bordeaux Michael Eveno Aka Grems est un artiste...
“Cheval de Chang’an”, un spectacle de danse néo-classique chinoise au Musée Guimet
Cheval de Chang’an est une odyssée à travers le temps et l’espace, où modernité, tradition, histoire et art s’entrelacent pour révéler la splendeur d’une époque dorée de la Chine ancienne. S’inspirant des bas reliefs des six coursiers du mausolée Zhao...
“Taxi Story” : un spectacle de Sébastien Perrier sur une mise en scène originale, entre théâtre et cinéma
Un conducteur de taxi solitaire entreprend un voyage dans le temps pour tenter de sauver son amour. Dans le huis clos d’un taxi, un simple trajet peut bouleverser une vie… Samedi 22 décembre 2018 : Léo et Julie sont...