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Alain Pras – L’Age de fer – Maison Européenne de la Photographie

alainpras mep

Alain Pras
L’Age de fer

Commissaire d’exposition : Alexandre Grenier

Du 6 avril au 5 juin 2016

Plein tarif : 8 €
Tarif réduit : 4,5 €

Maison Européenne de la Photographie
5/7, Rue de Fourcy
75004 Paris
M° Saint-Paul

www.mep-fr.org

alainpras mep copieAlain Pras est un photographe qui regarde un monde qu’on ignore trop souvent. Il fut aussi longtemps entrepreneur, d’où cette passion pour le tissu industriel. Ce travail, poursuivi pendant plus de quatre décennies, est la conjonction de ces deux états et il n’a de but qu’un constat plastique. Cet univers des ports, des usines, des raffineries il l’a parcouru dans le monde entier et ses images sont un constat qu’on fait rarement sur ces lieux qu’on ne regarde jamais avec les yeux de Chimène.

Ces endroits, ces autres faces de la cité, ces cathédrales du XXe siècle vouées au culte du progrès, du mieux-vivre, de la modernisation, Alain Pras les ausculte avant tout dans leur dimension plastique et graphique, trouvant en eux une esthétique évidente et pensée. Leurs couleurs et leur enchevêtrement répondent à de mystérieux codes, forcent son admiration pour le génie humain qui les a érigés dans le but avoué de faire progresser nos sociétés et par là même notre façon de vivre.

Dénominateur commun de notre planète, les usines et les ports donnent à voir leur universalité, leur architecture commune quel que soit l’endroit, en une unité qui doit tout à l’homme qui les a construits dans une étonnante complexité dont l’ordonnancement fascine. On les regarde, on les admire, on les visite de plus en plus.

Depuis plus de 40 ans, armé de ses boîtiers et de sa curiosité, Alain Pras a parcouru la planète pour simplement nous interpeller et nous offrir de contempler autrement ces lieux que nous regardons trop souvent et seulement à l’aune d’un mal que l’ont qualifie généralement de nécessaire. Leur beauté évidente et leur construction étonnent. Leurs mystères comme leur destination ne doivent pas nous échapper, nous dont les sociétés sont le fruit de leur production, de leur vie qui bat au rythme de leurs soupirs ou de leur vacarme, incompréhensibles souvent, indispensables pourtant. Le but d’Alain Pras n’est-il pas de nous réconcilier avec leur évidente beauté que certains avant lui, des futuristes aux artistes de l’école de Düsseldorf, ont célébrée en leur temps ? Ici, c’est une part importante de notre monde qui nous est montrée.

Des lieux de lutte, de bonheur, d‘espoir, de camaraderie, d’avenir, de mémoire et de progrès.

[Source texte : communiqué de presse // © Alain Pras]

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