La main qui dessinait toute seule…4- Magda Danyz Gallery
La main qui dessinait toute seule…4 Du 5 décembre 2015 au 16 janvier 2016 Vernissage 5 décembre 2015 de 18h à 21h Galerie Magda Danysz |
Du 5 décembre 2015 au 16 janvier 2016
Dans la continuité des premiers chapitres des expositions « La Main qui dessinait toute seule » la galerie Magda Danysz propose une nouvelle fois un accrochage entièrement et exclusivement consacré au dessin sous toutes ses formes. L’exposition réunit des dizaines de dessins des artistes de la galerie et de leurs invités. Les oeuvres prolifèrent sur les murs, foisonnantes, dans un accrochage dynamique et envahissant. Elément fondamental à travers tous les âges de l’histoire de l’art, le dessin prend des formes variées. Au-delà du croquis préparatoire, le dessin offre une pleine richesse artistique dans son trait, sa composition, sa technique. La richesse et la diversité des expressions attirent notre attention sur la vitalité du dessin, ce terrain fertile d’expressions variées : écritures, graphismes, découpes ou pliages, aux écritures vives ou fragiles selon le trait de l’artiste. Au-delà de la volonté de plonger le spectateur dans un foisonnement d’oeuvres, l’exposition a pour principe d’établir des passerelles entre différents créateurs Des oeuvres au premier abord divergentes se rapprochent, mettant en lumière, au-delà des influences directes, des liens inconscients. Laurent Boudier écrivait dans Roven en 2009 « le dessin a en plus la vertu étonnante de ne pas opposer les écoles, il les réunit au contraire. Au fond, c’est ce que partagent tous les artistes, que ce soit un petit croquis très simple ou un dessin beaucoup plus poussé ». Ainsi ce quatrième volet de « La Main qui dessinait toute seule » explore des domaines d’expressions que certains pourraient penser opposés, vidéo, papier découpés, oeuvres au graphit… Réunissant Laurina Paperina, Wang Keping, et beaucoup d’autres, cette exposition nous fait entrer dans l’intimité du geste artistique. On expérimente ici l’adage de Picasso qui affirmait « évidemment on ne sait jamais ce qu’on va dessiner… mais quand on commence à le faire, naît une histoire, une idée… et ça y est. » dont l’un des exemples les plus forts se trouve sans doute dans les dessins automatiques de JonOne, expérimentations tant techniques que gestuelles qui se suspendent au temps à l’instant précis ou l’artiste parvient à trouver l’équilibre qu’il dessinait sans le savoir encore. David Ancelin, François Bard, Philippe Baudelocque, Pascal Berthoud, Stéphane Bisseuil, BLO, Youssef Boubekeur, Aurélie Caperan, Alexis Cladière, Clara Clau, Caroline Corbasson, Gaël Davrinche, Jean Charles de Castelbajac, Alain Delorme, Fred Eerdekens, Maxime Fardeau, FSTN, Futura, Gilbert1, Patrick Guidot, James Heeley, Daniel Horowitz, Philippe Huart, Sarah Jerome, JonOne, Kosta Kulundzic, Alessandro Laita, Gildas Le Reste, Leonora Hamil, Ludo, Giulia Manset, Coline Minet, Misery, Moneyless, Steve More, Anne Mourier, Nasty, Claudia Paneca, Laurina Paperina, Parole, Simon Pasieka, FSTN, Marion Peck, Popay, David Porchy, Quik, Matthieu Raffard, Jules Rivemale, Remi Rough, Mathilde Roussel, Mark Ryden, Julien Serve, Skki, Sten Lex, Augustin Steyer, Jeanne Susplugas, Tellas, Frederic Teshner, Kris Trappeniers, Jeanne Verdoux, Vuk Vidor, Jacques Villeglé, Joao Vilhena, Davor Vranckic, Wang Keping, YZ, … [ Visuel : © BAULT // Source texte : communiqué de presse, Courtesy Magda Danysz ] |
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