Didier Bénureau allume le feu au Théâtre du Rond-Point
Didier Bénureau et des Cochons Coécriture : Didier Bénureau, Éric Bidaud, Dominique Champetier et Anne Gavard Mise en scène et Dominique Champetier Composition musicale : Julie Darnal et Didier Bénureau Jusqu’au 6 décembre 2015 Du mardi au samedi à 21h Durée : 1h40 Théâtre du Rond-Point |
Jusqu’au 6 décembre 2015
Ça déménage dans la tête de ces gars là ! Benureau allume le feu ! On le sait depuis longtemps que Benureau est de plus en plus fou. Fou du roi s’entend, et ce n’est pas la seule raison qui nous emmène à aller le voir au Rond-Point. Faux candide, il pousse la chanson où il le veut contre l’avidité, l’injustice, les inégalités. Mis en musique par le groupe de rock ‘Les Cochons dans l’espace’, il nous montre tout le plaisir qu’il a à jouer au rocker. Didier Bénureau confie que le rythme et le son « rock » conviennent à son humour et à ses personnages, souvent colériques et violents. « J’éprouve énormément de plaisir à jouer et à chanter mes conneries avec des musiciens derrière moi. Ça me galvanise ! ». Benureau sautille de sketches en chansons comme un garçon heureux d’être sur la scène avec les Cochons dans l’Espace, brochette d’excellents musiciens psyché-délirants comme ils se nomment eux-mêmes. La connerie ? Inépuisable ! Le spectacle est conduit avec un grand sens du rythme. Dominique Champetier met en scène le chanteur danseur gesticulateur (pantin qui parfois se désarticule) avec un réel souci de mettre en avant cette énergie et souligne le trop plein expressif de l’artiste. Depuis Bénureau au Café de la Gare ! (1997), Dominique Champetier est devenu au fils des années son plus proche collaborateur, coauteur et metteur en scène, sur tous ses spectacles. Le groupe rock, les Cochons dans l’Espace, nous envoient à la figure des standards revisités des années 70 avec des solos impressionnants et nous offrent de leurs interprétations une vision aussi talentueuse qu’hétéroclite. Ce travail de scène entre les Cochons et Didier Bénureau est très sympathique et les artistes ne sont jamais en décalage, bien que la nature de leurs inspirations soit différente. Patrick DuCome
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