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White Spirit, transe soufie et street art

4 novembre 2015
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whitespirit copie

White Spirit

Une création du street-artist Shoof, l’Ensemble Al Nabolsy & les derviches tourneurs de Damas

Du 6 au 15 novembre 2015

20h : Vendredi 6 et samedi 7 novembre 2015
17h : Dimanche 8 novembre 2015
20h : Du mercredi 11 au samedi 14 novembre 2015
17h : Dimanche 15 novembre 2015

Plein tarif : 20€
Tarif réduit : 15€

Réservation en ligne

Musée du quai Branly
Théâtre Claude Lévi-Strauss
37, quai Branly
75007 Paris
M° Pont de l’Alma

www.quaibranly.fr

White_SpiritDu 6 au 15 novembre 2015

Quand l’art urbain rencontre la tradition sacrée des derviches tourneurs.

Le street-artist tunisien Shoof (Hosni Hertelli) développe une peinture riche et instinctive directement inspirée de la calligraphie arabe. Dans sa volonté de désacraliser la calligraphie traditionnelle, il déconstruit la lettre arabe en se laissant mener par le trait et le mouvement.

Grande voix de la mosquée des Omeyyades de Damas, Noureddine Khourchid est le fils d’Abou al-Nour, cheikh de la confrérie soufie Shâdhiliyya, l’une des plus importantes du monde arabe. L’ensemble réunit 7 munshid (chanteurs religieux), hymnodes de cette même confrérie, ainsi que trois danseurs de la confrérie Mawlawiyya des derviches tourneurs de Damas.

La quête du divin passe chez les soufis par la transe, la répétition du même motif chanté et dansé, qui exprime l’ardent désir de l’âme de retrouver sa source originelle.
Shoof la perçoit comme « une énergie pure qui vient du profond intérieur, qui ratisse large, qui s’étend sans fin, transporte tout sur son horizon…pour étrangement le recentrer, le “verticaliser”, tel un point de lumière qui fuse pour communier avec le ciel ».

whitespiritPour le musée du quai Branly, il produit un travail plastique de transcription de cette vision en un objet esthétique : au cours d’une résidence de création de quelques jours, il transforme le théâtre en l’investissant de signes calligraphiques monochromes et de lumière noire.
En cherchant à faire de son trait la trace écrite de la parole soufie continue.

Le spectacle, dans la confrontation du sacré et du profane, de la musique et de l’art visuel, propose une expérience sensorielle et spirituelle forte.

Création au musée du quai Branly.

[embedyt] https://www.youtube.com/watch?v=02-d-JEEZY0[/embedyt]

[Source texte : communiqué de presse Visuel : © Musée du quai Branly / Photo Cyril Zannettacci]

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