32e Festival Chopin – Orangerie du Parc de Bagatelle
Festival Chopin Du 20 juin au 14 juillet Tarifs : de 10€ à 34€ Tarifs réduits : de 5€ à 27€ Droit d’entrée au parc : 3€ ou 6€ Achat des billets en ligne ou sur place avant les concerts (sauf pour l’inauguration) Parc de Bagatelle – Bois de Boulogne |
Du 20 juin au 14 juillet 2015
Le Festival Chopin 2015 se tiendra dans l’Orangerie du Parc de Bagatelle, jardin botanique de la ville de Paris situé dans le Bois de Boulogne. Le thème, cette année, mettra à l’honneur le Prélude. Pré-luder : jouer avant. Pour les organistes, jouer avant une fugue ou un choral, pour les luthistes, les clavecinistes, entamer une suite, une partita… Il s’agit de se dégourdir les doigts, de s’installer dans la tonalité, mais de manière ludique, improvisée, avant de passer à plus « sérieux ». Il faut aussi préparer l’auditeur à une attention soutenue, sas entre le silence et la musique naissante. Mais avec les années, le prélude acquiert son indépendance. Déjà, chez Couperin (1716), chez Bach (1720) pour son fils Wilhelm Friedmann… Chopin n’est ni le premier ni le dernier, mais il porte le genre à un niveau expressif inhabituel. De trente secondes (n° 10) à plus de cinq minutes (n° 15), il compose plus qu’il n’improvise une musique d’atmosphère. Ses Préludes organisés couvrent les 24 tonalités majeures et mineures : apologie de la tonalité classique, mais au service de la liberté de rêver, en romantique. Chopin ne jouait ses Préludes que par petits groupes. Gide posera la question : « Préludes à quoi ? ». Alors pourquoi ne pas introduire toute composition par un Prélude de Chopin ? Notre 32e festival tente ce compagnonnage. Les artistes invités se hasarderont à ce jeu de miroir en plaçant un Prélude de Chopin avant une œuvre de la même tonalité. Scriabine, Rachmaninov, Debussy et bien d ‘autres illustrent à leur manière ce que Couperin expliquait déjà dans L’Art de toucher le clavecin : « Prélude est une composition libre, où l’imagination se livre à tout ce qui se présente à elle. » À l’auditeur en écho d’imaginer, lui aussi, en communion avec l’interprète-compositeur. Et puis, Dominique Jameux dans sa conférence – avec le concours d’Akiko Ebi – nous expliquera pourquoi les Préludes sont une « expérience stratégique pour Chopin », dans sa vie comme dans son œuvre. Ils rendront également hommage à leur maître, un pianiste qui nous manque cruellement désormais : Aldo Ciccolini. La musique n’est-elle pas aussi un prélude à l’éternité… [Source texte : dossier de presse] |
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