Ballets de printemps à Nice
Ballet Nice-Méditerranée Du 17 au 25 avril 2015 Opéra de Nice
Venerdi 3 et samedi 4 juillet 2015 Théâtre de Verdure |
Les venerdi 3 et samedi 4 juillet 2015 Pour son rendez-vous de printemps, le Ballet Nice-Méditerranée propose un programme réunissant En sol de Jérôme Robbins, clin d’œil aux stations balnéaires des années folles, puis La Sylphide ballet romantique d’Auguste Bournonville. La soirée débute par En sol de Jérôme Robbins. Dans une ambiance primesautière, un groupe de jeunes gens batifolent en costume de bain des années 30, couleur Riviera. Ils semblent tout droit sortis d’une comédie musicale chorégraphiée sur le concerto pour piano de Maurice Ravel. Une fille et un garçon se distinguent et s’isolent pour nous donner à voir un joli pas de deux. Céline Marcinno est toute en fluidité et séduction, Claude Gamba plus effacé. La séquence séduit. Les ensembles sont agréablement dansés toutefois, il manque un vrai supplément d’âme pour donner vie à cette œuvre et en faire autre chose qu’une démonstration de technique. La soirée se poursuit avec La Sylphide, dans la version de 1832 d’Auguste Bournonville. Issu d’une célèbre dynastie de danseurs, celui-ci assura la direction du ballet royal du Danemark qui s’enorgueillit, depuis, d’un répertoire faisant la part belle au style français. Pour l’occasion, Eric Vu-An a fait appel à Dinna Bjorn, ancienne soliste de la compagnie et spécialiste du répertoire de Bournonville pour transmettre la version. Gaëla Pujol est une merveilleuse sylphide, délicate et expressive, aux équilibres suspendus. Théodore Nelson, jeune recrue, assure un beau James. Voilà un danseur à suivre et qu’on espère revoir sur la scène de l’Opéra de Nice. Le corps de ballet est très à son aise avec la pantomime et les petits sauts battus. Les artistes nous racontent une histoire. C’est pétillant quand il faut, émouvant quand il faut. La reconstitution est une belle réussite, avec dans la fosse, l’orchestre philarmonique de Nice ce qui donne, par rapport aux bandes son, une autre dimension au ballet. Le Ballet Nice Méditerranée a su donner une âme à La Sylphide et illustre bien le fait qu’une compagnie ne peut être à l’aise dans tous les répertoires. Stéphanie Nègre |
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