Welt – au Théâtre Le Lucernaire
Welt De David Bursztein Mise en scène de David Bursztein Avec David Bursztein, Alain Territo, Vincent Pagliarin, Lucas Territo, Marie- Claire Dupuy, Jean-Marc Puigserver, Jeremie Pagliarin et Ludovic Poisson Du 6 mai au 14 juin 2015 à 21h30 du mardi au samedi et le dimanche à 19h Tarifs: 25€/ + de 65ans 20€ / Étudiant, Demandeur d’emploi, RSA , Intermittent: 15€ / – De 26 ans: 10€ Réservationau 01 45 44 57 34 ou en ligne ici Durée :1h40 Théâtre Le Lucernaire |
Du 6 mai au 14 juin 2015
D’après la Kabbale, un dibbouk est un esprit malin qui hante un individu au point de s’insinuer dans son corps et de ne plus s’en détacher. Le metteur en scène et comédien David Bursztein affirme qu’il a en lui un dibbouk, et même plusieurs. Mais ils sont fort heureusement des plus bienveillants : ce sont eux, portés par les vents amicaux du souvenir et de la transmission par les anciens, qui l’inspirent et l’accompagnent lorsqu’il interprète avec son quintet les chansons en yiddish de Welt. Grâce à eux, il ramène à la vie une culture et un monde perdus, celui des shtetls d’Europe de l’Est… Note d’intention de David Bursztein, metteur en scène Le monde perdu de la culture yiddish et des shtetls d’Europe de l’Est, ramené à la vie dans un récital qui célèbre l’irrépressible force créatrice du souvenir. D’après la Kabbale, un dibbouk est un esprit malin qui hante un individu au point de s’insinuer dans son corps et de ne plus s’en détacher. Le metteur en scène et comédien David Bursztein affirme qu’il a en lui un dibbouk, et même plusieurs. Mais ils sont fort heureusement des plus bienveillants : ce sont eux, portés par les vents amicaux du souvenir et de la transmission par les anciens, qui l’inspirent et l’accompagnent lorsqu’il interprète avec son quintet les chansons en yiddish de Welt. Grâce à eux, David Bursztein fait bien plus que se réapproprier un répertoire d’un autre temps. Il ramène à la vie une culture et un monde perdus, celui des shtetls d’Europe de l’Est, avec leur galerie de personnages emblématiques, leur lot d’histoires et de destins, leur gamme infinie d’ombres et de lumières. Par son chant gouailleur littéralement habité, comme à travers les sonorités du cymbalum, du violon ou de l’orgue de barbarie, resurgissent des silhouettes, des visages et des voix engagés dans une danse aussi ludique qu’émouvante. La mémoire, ici, n’est plus tant un devoir qu’une force créatrice : un acte alchimique par lequel la nostalgie se transmue en célébration de joie, les fantômes du passé en figures incarnées, et le sentiment d’exil et de perte en véritable asile poétique. La Compagnie La compagnie possède dans sa besace de nombreux spectacles musicaux, théâtraux. Elle a pu se produire durant toutes ses années en France, mais également à l’étranger. Ce spectacle Welt comme mentionné plus haut est la suite logique des voyages de l’orchestre, mais également de David, qui par ce spectacle nous amène en voyage dans un pays aujourd’hui disparu, mais présent dans sa mémoire et la mémoire collective de beaucoup d’entre nous. De par ses origines et ses racines, David – comme beaucoup de ceux qui l’entourent – passe sa vie entre des valises (par désir ou par nécessité) toujours prêtes à être faites ou défaites. De ces voyages, de ces rencontres, il ra¬mène toujours un bout d’histoire, d’aventure ou de mésaventure, qu’il souhaite nous raconter, nous faire partager…Un cosmopolitisme qui pioche ici et là les langues, les décors et les musiques. La compagnie fut d’abord un orchestre qui propose une multitude d’univers musicaux. Un incroyable désir de fête donne le ton. Un moment festif et onirique nous transporte vers un pays polyglotte. « Life Is Not A Picnic » est une singulière bande d’artistes, musiciens, chanteurs – actant, jouant, bougeant sur des rythmes qui leur sont propres – regroupés depuis une quinzaine d’années autour de théâtre en France et à l’étranger. Et de ces bribes d’histoires – mises bout à bout – il nous en raconte une autre, plus vaste, qui peut-être nous parle de nous même, ou d’ailleurs, mais toujours – quelle qu’en soit la langue (français, anglais, yiddish, italien) – De l’humanité… De notre humanité. Les textes écrits en yiddish, en italien, en anglais ou en espagnol sont mis en valeur par un répertoire original où humour et désenchantement se disputent un ping-pong phonétique, des arrangements de luxe pour un big band de rêve et des solistes inspirés. Autant d’arguments au service d’un étonnant concept quadrilingue et chahuteur. Chaque chanson vient offrir une couleur, une planète, une mise en scène différente. Cette joyeuse bande aime donc se coltiner à l’inconnu ou … à du moins connu, à découvrir et à partager sur des rythmes endiablés qui prennent leurs sources dans le jazz, la musique sud- américaine ou des mélodies slaves, latines, tziganes… Comme beaucoup d’entre-nous, ils ne savent pas toujours au réveil ce que va leur réserver la journée : un regard croisé, une rencontre inopinée, une pause-café… David Bursztein compare souvent ses concerts à une déambulation ou à une journée qui s’écoulerait. Le temps de prendre le temps, de voir, d’écouter et de rencontrer l’autre se retrouve dans ses nombreuses créations où une nar¬ration musicale rappelle la mémoire, la transmission. David Bursztein, auteur et metteur en scène David Bursztein, comédien, metteur en scène, chanteur, auteur de paroles de chanson et compositeur. Comédien au Centre Dramatique National des Alpes puis au Théâtre National Populaire jusqu’en 1996 au côté de Georges Lavaudant en passant par la Comédie française avec Antoine Vitez. Il travaille régulière¬ment avec Christian Schiaretti, Ariel Garcia-Valdès, Patrick Pineau, Laurent Pelly, Catherine Marnas, Serge Papagalli, Wladyslax Znorko, Lukas Hemleb…Et au cinéma avec Jacques Rivette (La belle noiseuse), Raoul Ruiz, Eric Rochant… Il a crée l’orchestre Life is not a picnic, implanté à Grenoble depuis 1995. Ses créations : À part ça, ça va, Parlami d’amor, Melting pot, Opus Pocus, Music’Olio, Balagan, Tu m’En Liras Tant et Welt. Les rencontres du vendredi Tous les vendredis soir, le Lucernaire vous donne rendez-vous pour prolonger votre expérience de spectateur autour d’un verre. Rencontre avec l’équipe artistique les vendredis 8 et 28 mai 2015 à l’issue de la représentation. [Source texte : communiqué de presse] |
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