Les Philebulistes, Hallali ou la 5ème de Beethov’ – Parc de la Villette
Hallali ou la 5ème de Beethov’ Avec Les Philebulistes Directeur artistique et auteur : Maxime Bourdon Le 10 et 11 avril 2015 à 20h30 Tarifs : de 10€ à 16€ Réservation en ligne ou par tel. au 01 40 03 75 75 Durée : 55 min. Grande halle, Théâtre Paris-Villette |
Du 10 au 12 avril 2015 Pour qui sonne l’hallali, la fin est proche. De ce vocable emprunté à la chasse, les Philébulistes ont tiré une fresque hautement voltigeuse autour d’un nouvel agrès monumental et de l’idée d’imminence. A voir en famille ! Un nouvel agrès pour un nouveau cirque Ils s’appellent Petit Frère, et ne ressemblent pas vraiment à leur grande sœur, Philébule, roue de cinq mètres de diamètre, autour de laquelle naissait en 2007 la compagnie des Philébulistes. Si ce n’est qu’ils appartiennent, eux aussi, à la famille des objets de voltige, que ladite compagnie met au monde pour réactualiser les arts aériens. Arrimés sur ces agrès jumeaux qui pourraient s’apparenter à des cadres coréens capables de tourner sur euxmêmes, deux porteurs basculant dans le vide se renvoient les corps de deux voltigeurs dévissant à l’envi.Réinterprétant à l’aide de cette nouvelle machine à jouer les répertoires acrobatiques ballants propres au cadre coréen, au cadre aérien, à la barre fixe et au trapèze volant, les Philébulistes construisent une partition autour de l’imminence d’un instant T. au goût d’inéluctable. Que se passe-t-il dans la tête d’un voltigeur dans l’espace du compte à rebours qui précède un mouvement décisif – ou le début d’un show ? En tenue d’entrainement, cinq bêtes de scène tuent le temps à l’orée d’un spectacle sur la 5e symphonie de Beethoven (dite Symphonie du Destin), dont les premières notes ne retentiront qu’en fin de partie. Et se trouvent transformés en chasseurs et bêtes aux abois ou voltigeurs à la chaine, au gré de tableaux surréalistes explorant les peurs et fantasmes communs aux acrobates volants. [Source texte : dossier de presse et visuel : © Niels Benoist] Dans le cadre du festival Hautes Tensions |
Articles liés
“Moins que rien” : l’histoire de Johann Christian Woyzeck adaptée au Théâtre 14
L’histoire est inspirée de l’affaire de Johann Christian Woyzeck (1780-1824) à Leipzig, ancien soldat, accusé d’avoir poignardé par jalousie sa maîtresse, Johanna Christiane Woost, le 21 juin 1821. Condamné à mort, il a été exécuté le 27 août 1824....
La Scala présente “Les Parallèles”
Un soir, dans une ville sans nom, Elle et Lui se croisent sur le pas d’une porte. Elle est piquante et sexy. Lui est hypersensible et timide. Il se pourrait bien que ce soit une rencontre… Mais rien n’est moins sûr, tant ces deux-là sont maladroits dans leurs...
“Tant pis c’est moi” à La Scala
Une vie dessinée par un secret de famille Écrire un récit théâtral relatant l’histoire d’un homme, ce n’est pas seulement organiser les faits et anecdotes qu’il vous transmet en une dramaturgie efficace, c’est aussi faire remonter à la surface...