Over the cloud, une odyssée circassienne
Over the cloud Mise en scène de Jérôme Thomas Avec Luis Miguel Cajiao Oviedo & Jonathan Charlet, portés acrobatiques, Alastair Davies & Jules Trupin, bascule coréenne, Morgane Bonato, corde lisse, Quentin Claude, fil, Danilo De Campos Pacheco, tissus, Stefan Kinsman, roue Cyr, Chiara Marchese, fil souple, Chloé Mazet, corde lisse, Juan Ignacio Tula, roue Cyr. Mercredi, vendredi et samedi à 20h, jeudi à 19h30, dimanche à 16h Tarifs : 16 à 20 € Réservation au Durée : 1h30 Espace Chapiteaux M° Porte de la Villette |
Jusqu’au 22 février 2015
C’est une invitation au voyage que nous proposent le jongleur Jérôme Thomas et les 11 étudiants du Centre National des Arts du Cirque qui ont avec lui créé ce spectacle. Cirque, poésie, danse, masques, corps en mouvement formant des nuages dans le cloud de nos tablettes ? C’est le cirque à nouveau, insolite et inventif. Au commencement était la marche Un long préambule en forme de naissance voit des corps masqués avancer en silence. Les torses sont nus et les mains se touchent, les visages sont masqués ou déguisés avec des postiches, animaux plus qu’individus sexués. La musique de Gildas Céleste se joue de l’amplification et de la répétition sourde tandis que la lumière de Bernard Revel enveloppe et macule les corps. Naissance du mouvement Collectif et agrégatif, le groupe humain se déploie, se couvre d’habits pour habiter d’étranges personnages : main à main, bascule coréenne, corde lisse, tissus, roue et fil souple, autant d’exercices virtuoses qui deviennent pour chacun une manière de se dévoiler. Les immenses nez de Pinocchio, drôles de prothèses à la Cyrano pour brouiller les pistes, s’effacent comme par magie, pour laisser place à la vérité de l’être par le visage. Tout près des nuages On s’envole alors, on se projette en duo avec des poutres de bois jaillissantes, on se hisse sur des rubans qui vrillent les corps, on marche sur la nuée des cordes flottantes, on jongle avec des météorites de l’espace, bref, on raconte avec son corps et son imaginaire une drôle d’histoire qui n’a ni queue ni tête mais qui se déploie comme un bouquet de fleurs géantes en direction du ciel et des nuages. Qui sont traversés, en beauté, par ces 11 circassiens venus de tous les pays en défiant les lois de l’apesanteur. Hélène Kuttner [Crédit photos : Christophe Raynaud de Lage] |
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