Vues arrière, nébuleuse stellaire et le bureau de la propagande extérieure de Taryn Simon au Jeu de Paume
Vues arrière, nébuleuse stellaire et le bureau de la propagande extérieure de Taryn Simon Du 24 février au 17 mai 2015 Réservation par tél. au 01 47 03 12 50 Jeu de Paume |
Du 24 février au 17 mai 2015
Taryn Simon (née à New York en 1975) vit et travaille à New York. Depuis une dizaine d’années, l’artiste élabore une oeuvre ambitieuse autour de questions culturelles et politiques aussi diverses que la justice, la sécurité, la religion, la recherche scientifique, la médecine, la défense ou encore l’économie. Elle sonde les travers de chaque discipline pour mieux briser l’illusion d’une image objective, d’une réalité capturée sur le vif. Les oeuvres de Taryn Simon sont le résultat d’un travail soutenu de recherche et d’investigation : chaque image s’accompagne d’un texte qui retrace de façon percutante le cheminement de la pensée critique de l’artiste. De ce fait, Simon consacre une place de choix autant à la photographie qu’à l’écrit et au graphisme, interrogeant la relation ambivalente entre texte et image. L’exposition du Jeu de Paume met en lumière son travail réalisé depuis le début des années 2000, dont certaines de ses séries devenues emblématiques, telles que The Innocents (2002), An American Index of the Hidden and Unfamiliar The Innocents évoque des cas de condamnations injustifiées : en ramenant les accusés sur les lieux de leurs prétendus actes délictueux, cette oeuvre remet en question la fonction de la photographie comme témoin crédible et arbitre de Dans An American Index of the Hidden and Unfamiliar, Taryn Simon réalise un inventaire de ce qui est gardé secret à l’intérieur des frontières des États-Unis. Selon ses propres termes, cette série « évoque le fossé entre les connaissances des spécialistes et celles du grand public ». Face à la fracture entre initiés et ignorants, la collecte de l’artiste reflète et révèle des éléments constitutifs de l’Amérique, de sa mythologie et de son fonctionnement quotidien. Contraband indexe les saisies opérées par les douanes américaines à l’aéroport John-F. Kennedy de New York durant quatre jours et quatre nuits : 1 075 images d’objets entrés illégalement sur le territoire américain, par des courriers ou dans les bagages de voyageurs en provenance du monde entier, ont été ainsi classées de manière quasi « entomologique ». Rangées sous plexiglas et en séries, ces images symbolisent une synthèse des désirs et des peurs à une échelle mondiale. [Visuel : Taryn Simon; Source : Jeu de Paume] |
Articles liés
« Les Misérables », une nouvelle production brillante au Théâtre du Châtelet
Plus de quarante ans après la première création en français, l’opéra d’Alain Boublil et de Claude-Michel Schönberg revient au Théâtre du Châtelet dans une nouvelle version et une mise en scène de Ladislas Chollat. Quarante interprètes dont des enfants...
“Moins que rien” : l’histoire de Johann Christian Woyzeck adaptée au Théâtre 14
L’histoire est inspirée de l’affaire de Johann Christian Woyzeck (1780-1824) à Leipzig, ancien soldat, accusé d’avoir poignardé par jalousie sa maîtresse, Johanna Christiane Woost, le 21 juin 1821. Condamné à mort, il a été exécuté le 27 août 1824....
La Scala présente “Les Parallèles”
Un soir, dans une ville sans nom, Elle et Lui se croisent sur le pas d’une porte. Elle est piquante et sexy. Lui est hypersensible et timide. Il se pourrait bien que ce soit une rencontre… Mais rien n’est moins sûr, tant ces deux-là sont maladroits dans leurs...