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She knows me too well de Steve Hiett – Galerie Madé

17 décembre 2014
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hietts

She knows me too well

De Steve Hiett

Du 27 novembre 2014 au 24 janvier 2015

Galerie Madé
30 rue Mazarine 75006 Paris
M° Saint Germain des Prés

www.galeriemade.com

Du 27 novembre 2014 au 24 janvier 2015

Poursuivant la programmation de photographie de mode entamée il y a un an à l’ouverture de la galerie avec le photographe français Jean-François Lepage, ou plus récemment avec Luciana Val et Franco Musso, la galerie Madé présente She knows me too well, une exposition de Steve Hiett.

Si l’on peut être familier du style du photographe anglais au cours des trois dernières décennies, aux couleurs souvent saturées et aux cadrages désaxés, les trois précédentes, 1960 – 1970 – 1980, demeurent encore méconnues.

Ce sont les images iconiques de cette période que l’exposition entreprend de dégager d’un corpus, déjà fourni, d’images réalisées pour la presse de mode, essentiellement anglaise et française, et la publicité.

« Graphique » : c’est souvent le terme commode parce qu’à contours flous, que l’on appose aux photographies de Steve Hiett. Structurées certes, mais tellement plus que graphiques, parce qu’il y a de la profondeur derrière ces lignes qui traversent l’image en tous sens.

À ceux qui ont l’initiative de l’emmener en prises de vues dans un lieu « graphique », il rétorque ne pas vouloir de maison ou quelque autre endroit dessiné par un architecte : « J’aime déceler par moi-même cette légère folie de lieux anonymes. »

Dans ces environnements, le photographe improvise, aucun plan en tête ni sur papier, son seul motto : la simplicité. Il dit fuir l’extravagance et chercher « la beauté d’une fille se tenant seule au coin d’une rue de banlieue déserte, dans la chaleur de l’été. »

Là, ou ailleurs, elle a le visage caché, sauvage, enserrant un bouquet de fleurs ou se réfugiant dans les profondeurs d’une ombre. Ainsi à demi révélée, la femme résiste à l’image et malgré la simplicité de la situation – lui, une fille, un paysage –, la tension toujours affleure.

[Visuel : 1975 @ Steve Hiett; source : communiqué de presse et Raphaëlle Stopin]

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