“Couac”, Initiation poétique pour les enfants
Couac Texte et mise en scène de Angélique Friant Scénographie de David Girondin Moab – Création lumières et vidéo Stéphane Bordonaro Avec Chiara Collet en alternance avec Marion Trémontels, Jade Collet Jusqu’au 28 décembre 2014 À 17h : Le samedi et dimanche à 17h Relâche les 15, 22, 24 et 25 décembre Tarifs: de 8€ à 14€ Réservation en ligne Durée : 30 min. A partir de 3 ans. Le Mouffetard – Théâtre des arts de la |
“Couac” embarque les tout-petits dans une ballade initiatique douce et délicate, mêlant avec maîtrise théâtre d’ombres et projections vidéo. Il était une fois…une cigogne, portant en son bec un baluchon. Au Théâtre Mouffetard, le précieux colis, d’abord image vidéo, ne tarde pas à se matérialiser: à défaut de bébé, c’est un oeuf, un gros oeuf irrégulier que l’échassier dépose sur le plateau. Pas de doute, on est bien en territoire de conte; l’esprit d’Andersen flotte parmi les doux nuages projetés sur la scène-écran. C’est bien là toute la question: pélican? Aigle? Hibou? Ce vilain petit canard du 21ème siècle, rejeton numérique et marionettique du conte d’Andersen, nait sans savoir qui il est, mais bien décidé à le découvrir. Deux comédiennes l’interprètent, dans un face-à-face poétique: l’une accroche la lumière par son costume blanc, tandis qu’on ne voit que l’ombre de la deuxième, ombre ou conscience de l’oiseau. Avec “Couac”, la metteuse en scène Angélique Friant embarque les tous-petits (dès 3 ans) dans une ballade initiatique douce et délicate, mêlant avec maîtrise théâtre d’ombres et projections vidéo. Les animations et illustrations d’Emilie Vast font surgir forêts ou univers aquatiques et donnent vie aux aigles, flamands-roses et autres pingouins que croise le jeune oiseau dans sa quête d’identité. Car pour savoir qui on est, il faut d’abord essayer, se tromper, se frotter au monde et aux autres: Il goûte le poisson avec les pélicans -mais ça ne lui plaît pas. ll vole au côté des aigles -mais pas vraiment comme eux. Il appelle papa Hibou -mais celui-ci ne lui répond pas. Les mésaventures de cet intrépide piaf sont moins cruelles que celles de l’originel vilain petit canard dont Angélique Friant s’inspire librement, mais leur dénouement est tout aussi optimiste: grandir n’est pas facile, mais ça vaut le coup… Christelle Granja [Crédit photos: cie Succursale 101] |
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