De quoi parlez vous ? – Le Lucernaire
De quoi parlez vous ? De Jean Tardieu Mise en scène de Sophie Accard Avec Sophie Accard, Anaïs Merienne, Léonard Prain et Tchavdar Pentchev Du 3 septembre au 2 novembre 2014 Prix unitaire : Réservation en ligne ou par tél. au 01 45 44 57 34 (Du lundi au vendredi : 10h30-12h30 / 13h30-22h Durée : 1h10 Le Lucernaire |
Du 3 septembre au 8 novembre 2014
Il s’agit de 5 pièces courtes comiques écrites par Jean Tardieu : 5 pièces et un même personnage principal : le langage ; 5 pièces comiques, décalées, surprenantes ou terrifiantes alliant toujours dérision et poésie ; 5 pièces, 18 personnages, 4 comédiens ! « Finissez vos phrases » : Deux anciens amants se retrouvent par hasard lors dʼun bal costumé. Surprise, trouble, inquiétude, espoir… Suspendus à leur émotion, écartelés entre leurs hésitations et leur désir renouvelé, ils sʼabordent avec prudence et laissent toutes leurs phrases en suspens. « Oswald et Zénaïde » : Cette petite pièce a pour objet dʼétablir un contraste comique entre la pauvreté des répliques échangées à haute voix et lʼabondance des « apartés ». La pièce est une parodie des aveux impossibles, où la parole est empêchée par égard pour lʼautre. « De quoi sʼagit-il ? » : Monsieur et Madame Poutre se rendent au tribunal pour porter plainte contre « lui » et en sa faveur. Le couple est incapable de déterminer la fonction du juge, lʼappelant « mon père » ou « Monsieur le proviseur… ». Leur acharnement à transformer son identité finit par contaminer le magistrat qui, troublé, dérape et perd pied. « Le guichet » : Lʼadministration, figée et angoissante, devient, dans lʼespace dʼun bureau de gare, un lieu écrasant et oppressant. À la froideur des employés sʼopposent lʼincohérence et la fragilité dʼun client qui rate son entrée, hésite sur sa destination, se montre incapable de donner son nom ou son âge. « Un mot pour un autre » : Vers lʼannée 1900, une curieuse épidémie sʼabat sur la population des villes. Les misérables atteints de ce mal prennent soudain les mots les uns pour les autres. Les conversations paraissent alors dénuées de sens, mais les malades ne semblent pas sʼapercevoir de cette anomalie et continuent de se comprendre parfaitement.Et si les mots ne jouaient quʼun rôle secondaire ou nʼétaient quʼun habillage des intentions profondes ?
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